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 Quand commodité rime avec beauté : l’excellence des breaks Opel en six décennies

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MessageSujet: Quand commodité rime avec beauté : l’excellence des breaks Opel en six décennies   Quand commodité rime avec beauté : l’excellence des breaks Opel en six décennies 0fea440f118fd9900f40Sam 10 Mar - 21:11

Quand commodité rime avec beauté : l’excellence des breaks Opel en six décennies - Samedi 10 Mars 2018

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◾Appelé au début Car-a-Van : Opel crée le break en Europe avec l’Olympia Rekord
◾Evolution : de la simple fourgonnette de livraison à la familiale musclée
◾Sophistication : entrée dans l’ère du design avec la première génération d’Insignia

Les versions actuelles des Opel Astra Sports Tourer et Insignia Sports Tourer revendiquent tout ce qu’un break moderne doit posséder : voitures idéales pour la famille et les voyages, elles endossent aussi le rôle de voiture de fonction et de société. Elles se montrent modulables, offrent un vaste espace de chargement et beaucoup de place pour les passagers. En même temps, elles sont très confortables, disposent de technologies de pointe et, bien sûr, d’un design sportif et élégant. La génération actuelle des breaks Opel offre tout cela, et perpétue une longue tradition inaugurée par la marque. Pendant de nombreuses décennies, le constructeur a fabriqué de remarquables breaks qui se sont dévoués à transporter des millions de conducteurs. Depuis les années 1950, Opel a largement contribué à imposer le succès du break sur le marché européen. Si l’idée de pouvoir utiliser la même voiture pour le travail et pour la maison est née de l’autre côté de l’Atlantique, c’est le constructeur de Rüsselsheim qui l’a popularisée en Europe avec l’Olympia Rekord Caravan.

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Le break par lequel tout est arrivé : l’Opel Olympia Rekord Caravan 1953

Opel a présenté son premier vrai break au salon de Francfort 1953 : à cette occasion, l’Olympia Rekord avec son arrière cubique et vitré était présentée comme une voiture de tourisme polyvalente aux côtés de la berline. Les deux versions disposaient d’une carrosserie ponton et affichaient la fameuse calandre dents de requin alors en vogue. Cette version break portait un nom qui allait rester dans l’histoire de l’automobile et symboliser un type de carrosserie : le « CarAVan ». Selon la légende, la réunion des mots « car » et « van » est née un jour où ses créateurs se sont posés la question : « is this car a van ? » (est-ce que cette voiture est un fourgon ?) A côté du terme CarAVan, les Allemands appelaient également ce nouveau type de carrosserie « Kombi » – abréviation de Kombinationskraftwagen, voiture réunissant les attributs de deux genres de véhicule.

Contrairement aux précédentes fourgonnettes de livraison à arrière cubique, l’Opel Olympia Rekord Caravan paraissait vraiment insolite à cette époque. La publicité Opel pour la nouvelle Caravan disait : « en un tournemain et sans effort, les sièges arrière peuvent se rabattre, et l’élégante et respectable Opel Caravan se transforme alors en utilitaire très performant et économe ». Associant les avantages d’une limousine confortable à ceux d’un utilitaire spacieux, l’Opel Olympia Rekord Caravan a rencontré dès le début le succès en Europe et a déclenché la mode du break.

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Quatre ans plus tard, Opel montait d’un cran et présentait l’Olympia Rekord P1, qui se démarquait par son nouvel essieu avant à double triangulation et une boîte à trois vitesses entièrement synchronisées avec changement de vitesse sur la colonne de direction. Une fois de plus, Opel déclinait un dérivé break de ce modèle. Par opposition à la berline, il était simplement appelé Olympia P1. Un nom synonyme de succès : au cours des deux premières années de production, Opel vendait plus de 100.000 unités de ce break.

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Un véritable autobus : l’Opel Kadett A Caravan1963

Comme la proportion des ventes de breaks ne cessait d’augmenter sur le segment des véhicules de taille moyenne, Opel prit la décision dans les années suivantes de décliner le concept du break sur le segment des compactes en utilisant la Kadett A. L'Opel Kadett Caravan a révolutionné la catégorie compacte en 1963. La recette du succès : un grand coffre, assez de place pour accueillir jusqu'à six personnes grâce à une troisième rangée de sièges, et un nouveau moteur nerveux offrant un faible coût d’entretien. Le dessin était pragmatique et moderne. La ligne de vitrage était très basse, les fenêtres panoramiques assuraient une bonne visibilité et un jonc décoratif longeait le flanc en accentuant les formes étirées du break. Les ailes avant se fondaient dans les phares.

L’espace intérieur changeait par rapport aux petites voitures classiques. Le coffre était un véritable compartiment à bagages et le bouchon du réservoir de carburant était à l’extérieur ! « Opel Kadett, en bref : O.K. » disaient les publicitaires Opel, qui furent avec cet argument incapables de résister à lancer une pique à leurs concurrents à Wolfsburg. « Vous ne sentirez jamais l’odeur de l’essence dans le coffre, » assuraient-ils, moqueurs (la Volkswagen avait son réservoir et le remplissage dans le coffre). Avec son moteur avant moderne, refroidi par eau, la Kadett présentait un autre avantage conceptuel majeur par rapport à la Coccinelle : son quatre-cylindres de 993 cm3 développait 40 ch bien vivants.

Tout cela catapulta le break à de nouveaux sommets : Opel produisit presque 650.000 unités de la Kadett A tous dérivés confondus jusqu'à la fin de la production en 1965. Une sur quatre était un break. A l’époque, en Allemagne, quasiment un break sur deux sortait de Rüsselsheim.

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La gamme de l’Opel Rekord C était très variée : la voiture lancée en 1966 offrait le choix entre des berlines deux et quatre portes, ainsi que des breaks trois et – pour la première fois – cinq portes. Opel proposait également la Rekord C en fourgonnette tôlée sans vitres latérales arrière. Cinq moteurs de 43 kW/58 ch à 70 kW/95 ch permettaient d’adapter les performances à tous les besoins. Cette diversité fut un gros atout. La Rekord C est devenue la Rekord rencontrant le plus de succès, avec des ventes dépassant la barre du million pour la première fois chez Opel. Au total 1.253.161 Rekord sortirent des chaînes de montage. Une mention spéciale est allée à une Rekord C Caravan blanche : en 1971, elle fut officiellement la dix-millionième Opel produite.

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L’élégant Caravan Voyage : en 1970, Opel lançait le break lifestyle

En 1970, Opel lançait une nouvelle génération de break, qui – si elle affichait toujours un gros volume de chargement – faisait surtout la part belle à une vocation familiale et activités de loisirs, et se distinguait par un aspect plus sportif et lifestyle.

Opel avait déjà exploré cette voie en exposant en 1968 lors du salon automobile de Genève le prototype Commodore Voyage. Ce grand break revêtait sur ses flancs un habillage en bois rappelant les Woodies américains. Même si cette étude n’était jamais allée jusqu’à la production de série, elle avait ouvert la voie à de nouveaux territoires au sein d’Opel Styling, dénomination d’alors du bureau de style. Dans les années 1960 et au début des années 1970, les designers travaillèrent sur plusieurs breaks fluides et élégants, disposant tous de larges baies vitrées. Ils portaient tous le nom de « Voyage » pour souligner leur design nettement plus luxueux axé sur le monde des loisirs. Le temps était venu pour une nouvelle génération de break, disposant toujours de beaucoup de volume, mais dont le luxe portait aussi sur une ambiance très claire mise en valeur par de larges ouvertures vitrées.

En 1970, le prototype devenait réalité et prenait en série le nom d’Ascona Voyage – qui venait s’ajouter à la version break classique. L’Ascona Voyage reprenait les flancs caractéristiques habillés d’une imitation bois et disposait d’un toit vinyle. Le nom du modèle, Voyage, montrait clairement l’orientation future du break. Le précurseur du « shooting brake » était né. Et Opel était encore une fois à l’avant-garde.

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Pourtant le constructeur de Rüsselsheim restait fidèle à son engagement de construire des voitures jolies mais intrinsèquement pratiques. A partir de 1972, la Rekord D étoffait l’offre en catégorie moyenne supérieure. Elle était disponible en berline, coupé et, bien entendu, en break trois et cinq portes. Ses lignes étaient claires et tendues. En outre, le break était pour la première fois également proposé avec un moteur diesel. Pour éviter les confusions auprès de la clientèle, la nouvelle génération de Rekord ne s’appelait pas Rekord D mais Rekord II, l’appellation « D » désignant désormais le diesel.

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Grand espace : l’Opel Omega Caravan lancée en 1986

Dans la première moitié des années 1980, Opel investissait plus de 2 milliards de deutschemarks pour faire naitre l'Omega, voiture techniquement sophistiquée de conception entièrement nouvelle. La nouvelle familiale, commercialisée en 1986, offrait une qualité aérodynamique encore jamais vue. La limousine revendiquait un CX de 0,28 et le break un exceptionnel CX de 0,32 en regard de ses dimensions (longueur 4,73 m, largeur 1,77 m, hauteur 1,48 m). Une performance permise par un soin tout particulier du dessin avec des surfaces lisses sur toute la carrosserie, un vitrage affleurant, des balais d’essuie-glace cachés et un arrière abrupt. Cette fluidité contribuait à obtenir une consommation très économique.

Mais la plus grande surprise attendait les conducteurs d’une Omega Caravan à l’ouverture du hayon. Le terme de coffre était un euphémisme pour cet espace XXL. Sur un plancher de chargement plat atteignant 1,98 mètre, le break embarquait jusqu'à 1.850 litres de bagages. Il pouvait accepter jusqu’à 630 kg de charge, faciles à faire rentrer puisque le seuil n’était que de 60 centimètres de hauteur. Les ingénieurs avaient veillé à ce que l’Omega Caravan se montre toujours sûre et confortable, même avec sa charge maximum grâce au dessin des trains roulants adoptant l’épure de sécurité DSA (Dynamic Safety Action). Ce châssis, couplé au système d’antiblocage de frein monté en série, garantissait une stabilité directionnelle exceptionnelle, même en situation critique.

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Nouveau nom pour un bestseller : l’Opel Astra arrive en 1991

Quelque 4,1 millions d’Astra F ont été construites entre 1991 et 1997, ce qui en fait le modèle le plus vendu de toute l’histoire d’Opel. Les objectifs de développement avaient consisté à offrir un design moderne en gagnant sur l’espace intérieur, en améliorant le confort et en accordant davantage d’importance à la protection de l’environnement.

Ce modèle qui succédait à la Kadett avait pris le nom de sa sœur britannique (la quatrième génération de la Kadett était commercialisée au Royaume-Uni sous le patronyme de Vauxhall Astra depuis 1980).

L’Astra Caravan, offrant encore plus d’espace, fut une version qui remporta un gros succès dès le début. Les particuliers avaient une inclination toute particulière pour la finition Caravan Club, à l’équipement raffiné et au moteur de 115 ch. C’est avec ce modèle de grande diffusion qu’Opel décida de lancer une grande offensive de sécurité. Toutes les Astra furent équipées d’un système de ceintures de sécurité actives avec prétensionneurs aux places avant, réglables en hauteur et de sièges anti-sousmarinage. L’Astra était protégée en outre par des doubles renforts tubulaires placés dans toutes les portes. Tous les moteurs étaient dotés de pots catalytiques.

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De Caravan à Sports Tourer : une nouvelle du design Opel s’ouvre avec l’Insignia

En 2009, Opel écrivait un nouveau chapitre de l’histoire du break. Pour cela, le terme Caravan était délaissé sur la nouvelle Opel Insignia Sports Tourer. Le nouveau patronyme exprimait ce que les designers étaient parvenus à apporter au nouveau break familial d’Opel : sportivité, dynamisme, élégance à tous les niveaux. Le break lifestyle disposait d’équipements à la pointe du progrès sous une carrosserie fuselée et de haute qualité. Il parvenait à offrir la même élégance, la même sportivité et le même aspect statutaire que la berline. Les phares affirmaient une signature lumineuse en forme d’aile double, et les côtés portaient une virgule signant le flanc : ces codes stylistiques allaient devenir la marque du nouveau design d’Opel, que l’Insignia inaugurait. « La rencontre de l’art de la sculpture et de la précision allemande » est devenue aujourd’hui la philosophie qui régit le design de tous les véhicules particuliers de Rüsselsheim.

Cette très belle voiture était animée par des motorisations évoluées : l’offre était large, le choix étant offert entre cinq moteurs essence et quatre turbodiesels dont les puissances s’échelonnaient de 81 kW/110 ch à 191 kW/260 ch, avec des couples allant jusqu’à 400 Nm. Grâce à un système de 4x4 adaptatif et au châssis FlexRide, le Sports Tourer affichait une stabilité exceptionnelle et offrait une remarquable adhérence quelles que soient les conditions rencontrées. Ce modèle inaugurait également la caméra frontale Opel Eye et ses fonctions de lecture des panneaux de limitation de vitesse et d’alerte de dérive. Le confort profitait de la possibilité d’avoir des sièges ergonomiques à réglages multiples portant le label des spécialistes de l’« Aktion Gesunder Rücken e.V » (association de médecins allemands pour la santé du dos). De purement utilitaire, le break était devenu un moyen de transport modulable, lifestyle, un véhicule confortable où il faisait bon vivre et rouler.

Source : Communiqué de Presse Media Opel

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