Panasonic Jaguar Racing De Retour Sur Circuit En Argentine - Mardi 14 Février 2017 La pause hivernale étant terminée, Panasonic Jaguar Racing rejoint le soleil d’Argentine pour participer à la troisième manche du championnat FIA de Formule E à Buenos Aires le 18 février.Le circuit Puerto Madero – long de 2,5km et comprenant 12 virages – est le seul à avoir été utilisé pendant les trois premières saisons ; il représente néanmoins un nouveau défi pour Panasonic Jaguar Racing qui continue sa courbe d’apprentissage pour sa première saison.
Le soleil argentin particulièrement chaud rend le ‘ePrix’ de Buenos Aires particulièrement délicat ; le compromis exigeant entre vitesse et gestion thermique en a fait l’une des courses les plus palpitantes et les plus imprévisibles du championnat.
L’équipe britannique a hâte de relever le défi de ce circuit qui pousse les voitures dans leurs derniers retranchements et permet de tirer profit d’une bonne communication entre les pilotes et les ingénieurs.
Qu’avez-vous, vous et votre équipe, fait pendant la pause hivernale ?James Barclay, Team Director , Panasonic Jaguar Racing : « Nous avons été très occupés et ça n’a pas vraiment été une pause pour l’équipe. L’équipe technique s’est plongée dans les données que nous avons recueillies à Hong Kong et à Marrakech et les pilotes ont effectué des simulations et ont participé à des évènements media. Ho-Pin Tung s’est déplacé à Shenzhen en Chine pour participer à l’‘Art of Performance Tour’ de Jaguar ; Adam Carroll a fait quelques tours du circuit de Nutt’s Corner en Irlande du Nord et Mitch Evans s’est rendu à la Jaguar Land Rover Ice Drive Academy à Arjeplog tout au nord de la Suède.
Nous étions aussi présents à l’inauguration du ‘ePrix’ Formule E de las Vegas. Ça a été un bel évènement et nous sommes vraiment fiers de notre sim-racer professionnel Greger Huttu qui a fini sixième. Nous avons vécu un grand moment quand le concept Jaguar I-PACE a été conduit sur route pour la première fois sur le ‘Strip’ de Las Vegas avec Mitch à son volant. Si vous ne l’avez pas encore vu, regarder le film en vaut la peine.
Notre hiver a été productif. C’est le premier circuit de la saison que connaissent déjà tous nos concurrents et nous avons donc du retard à rattraper. Mais nous aimons ce genre de défi et avons hâte d’être sur le circuit. »
Quel genre d’améliorations recherchez-vous pour l’ePrix de Buenos Aires?JB : « C’est la troisième fois que la Formule E vient à Buenos Aires et il est clair que toutes les équipes ont hâte de se confronter. Il s’agit d’une course où tout peut arriver. Avec des températures ambiantes élevées, les pilotes doivent gérer les performances de leurs batteries avec le plus grand soin. Le circuit est un véritable défi et les équipes doivent réagir en fonction de l’évolution de la course et adapter leur stratégie. Ça va être un grand test. »
Qu’est-ce qui vous motive le plus dans cet ePrix de Buenos Aires ?Adam Carroll, n°4 7: C’est à l’ePrix de Buenos Aires de l’année dernière que j’ai participé en tant que pilote de réserve et que j’ai pu découvrir la Formule E. La course a été particulièrement exaltante avec de nombreux dépassements, des défis techniques et un résultat inattendu. De plus le site de Puerto Madero est spectaculaire. »
Qu’avez-vous ressenti en revenant à Nutt’s Corner ?AC, n°47 : « Nutt's Corner est très spécial pour moi parce que c’est là que tout a commencé. J’ai passé tant de temps à faire du karting sur ce circuit que j’aurais pu piloter les yeux fermés. Je connais chaque virage sur le bout des doigts. »
Comment évaluez-vous le circuit de Buenos Aires ?Mitch Evans, n°20 : « Le circuit me paraît génial. J’ai vraiment pris du plaisir à le parcourir sur le simulateur. Bien sûr la plupart des autres pilotes ont déjà conduit sur le circuit en réel mais nous sommes aussi préparés que possible. Adam m’a parlé de l’incroyable ambiance. Le weekend devrait être particulièrement intense. »
Comment s’est passé votre participation à la Jaguar Land Rover Ice Drive Academy en Suède ?ME : Ça a été incroyable. C’était l’expérience à ne pas manquer, surtout pour moi qui ai grandi dans un pays chaud. Je ne vais pas trop en dire pour garder l’effet de surprise du programme qui sera diffusé sur Supercharged (CNN International) plus tard dans la saison, mais j’ai réussi des dérapages assez spectaculaires sur la glace au volant de la Jaguar F-TYPE. »
Le programme Formule E de Jaguar contribuera de façon tangible à l’électrification des futurs véhicules Jaguar et Land Rover. Il est conçu à partir du principe fondateur de l’équipe : ‘Race to Innovate’.
Les courses de Formule E durent 50 minutes et comprennent obligatoirement un arrêt aux stands au cours duquel les pilotes changent de voiture. Les pilotes doivent affronter des défis spécifiques à la Formule E car ils doivent gérer la consommation de la batterie et sa régénération tout au long de la course.
Les constructeurs ont le droit de concevoir leur propre groupe motopropulseur qui comprend le moteur, la transmission, l’onduleur et la suspension arrière. Les éléments communs à toutes les équipes sont, entre autres, le châssis en fibre de carbone et la batterie afin de contenir les coûts. L’objectif est de développer des groupes motopropulseurs pour véhicules électriques.
La l-TYPE de Panasonic Jaguar Racing est dotée d’un MGU (moteur/générateur) de 200kW maximum pour une vitesse maximale de 225km/h. La puissance est transmise via une boîte séquentielle avec palettes de commande.
La Formule E est unique du fait de son concept de ne faire courir que des voitures électriques, mais aussi grâce aux circuits sélectionnés. Toutes les courses, à part celle de Mexico, ont lieu dans des rues, au centre de grandes villes. Les essais, les qualifications et la course se déroulent sur une seule journée, à l’exception des deux jours de courses de New York et de la finale de la saison à Montréal.