La Kadett B fête son 50ème anniversaire: « Opel Kadett. Das Auto » Jeudi 9 Juillet 2015Opel a utilisé ce slogan publicitaire pour son best-seller, qui s’est vendu à plus de 2,6 millions d’exemplaires Dans l’ordre alphabétique, après le A vient le B, et en 1965, la série B de la Kadett remplaçait le modèle qui l’avait précédée, la Kadett A. Le successeur de la première Kadett d’après-guerre gagnait 18 centimètres en longueur et mesurait maintenant plus de quatre mètres. Dès son lancement commercial, elle était disponible en trois versions de carrosserie : berline deux ou quatre portes, encore une fois naturellement en break CarAvan, mais aussi en un élégant coupé. La ligne tout à fait dans le coup du coupé était clairement inspirée des modèles fastback américains comme la Chevrolet Chevelle : l’arrière plat et fuyant donnait au coupé une forme dynamique qui évoquait la vitesse. Les trois ouïes d’aération crevant le montant central sont entrées dans les annales de l’histoire de l’automobile : aujourd’hui ces modèles, appelés « coupés branchies », sont particulièrement recherchés et leurs prix atteignent des sommets.
Déjà le downsizing chez Opel : au commencement était le moteur 1 litrePuisque la ligne était plus sportive, il fallait que la motorisation suive l’évolution, et la puissance gagnait donc 5 ch. L’alésage du quatre-cylindres avait été agrandi de trois millimètres, ce qui portait maintenant la cylindrée à 1.078 cm3, et la puissance à 45 ch. Il était également possible d’obtenir le moteur 1,1 litre S, au taux de compression plus élevé, qui délivrait 55 ch. En 1966, ce bloc super-carré gagnait une alimentation à double carburateur qui lui faisait offrir 60 ch. Le moteur le plus puissant fut enfin le quatre-cylindres 1,9 litre de 90 ch repris de la Rekord C, et qui fut lancé en 1967 sur la version rallye de la Kadett B. Cette motorisation était également offerte dans l’Opel Olympia. Cette dernière était une version à l’équipement enrichi qui se distinguait également la Kadett par des différences esthétiques telles que sa calandre enveloppante. A côté de la classique boîte quatre vitesses, la Kadett fut également disponible à partir de 1968 avec une transmission automatique à 3 rapports, ce qui était encore rare à l’époque dans cette catégorie. Au début, la boîte automatique trois vitesses ne fut disponible qu’avec les moteurs 1,7 et 1,9 litre ; un an plus tard, les acheteurs de la Kadett 1,1 litre 60 ch gagnaient eux aussi le droit de ne plus passer les vitesses. La Kadett B se distinguait aussi par la tension de son circuit électrique, puisque la compacte fabriquée à Bochum fonctionnait en 12 volts. Ses concurrentes de Cologne, Wolfsburg ou Munich se contenaient encore à l’époque de circuits en six volts.
De plus, pour la première fois, la Kadett était officiellement homologuée en cinq places. Cela concernait toutefois uniquement les deux versions de la berline, le modèle coupé restant une quatre-places. L’augmentation de la longueur bénéficiait essentiellement à l’espace habitable. Mais le compartiment à bagages gagnait lui aussi du volume, l’augmentation de 12% le portant à 337 litres selon les normes VDA (Association allemande de l’industrie automobile).
La Kadett B rencontra immédiatement le succès : plus de 105.000 unités quittèrent les chaînes dès la première année. Si actuellement plus de 60% des compactes sont des versions break, à l’époque la part du CarAvan n’atteignait que 17%. Le succès de la Kadett devait largement dépasser les frontières de l’Allemagne : environ 50% de la production annuelle fut exportée. La Kadett posait ses roues dans 120 pays et, sans que jamais elle n’ait revendiqué officiellement le statut de véhicule mondial, elle fut véritablement une voiture internationale.
Opel s’engage dans le sport : la Kadett Rallye gagne sur tous les frontsBien avant que VW ne crée la catégorie des GTI, c’est la Kadett Rallye lancée en 1966 qui fut le précurseur de toutes les compactes de sport. Le coupé ne manquait pas d’attirer l’attention avec son capot noir mat et ses bandes. Au début, il n’était disponible qu’avec la version double-carburateur 60 ch du moteur 1,1 litre. Mais à partir de 1967, il put s’équiper du bloc 1,9 litre. Par ailleurs, le capot noir mat n’était pas un caprice de designer. Il servait à empêcher le pilote d’être ébloui : la gêne avait été observée dans les épreuves de rallye se déroulant sous un fort soleil, qui se réfléchissait sur le capot. Le coupé doté de la mécanique 90 ch atteignait 170 km/h, et son châssis aux définitions plus sportives lui donnait des réserves de sécurité supplémentaires. Parée de ses peintures de guerre et disposant de très bonnes performances routières, la Kadett Rallye était la base idéale de tous les amateurs de sport automobile. Elle se distingua chez elle mais aussi à l’étranger en remportant des victoires sur tous les types de surface. La liste de ses podiums est infinie : fiable et abordable, la Kadett Rallye a été victorieuse au Rallye Stuttgart-Lyon-Charbonnières, au Rallye d’Hessen, au Rallye Trifels et au Tour du Luxembourg. Le préparateur attitré d’Opel, Günther Irmscher, remporta en 1967 le Tour d’Europe à son volant. La même année la Kadett engrangeait son titre de gloire le plus important : l’équipage Lambart/Vogt parvenait à la victoire de classe au Rallye de Monte Carlo. Pour se rendre compte de la popularité et des succès remportés par la Kadett Rallye, il suffit de jeter un œil aux statistiques des sports mécaniques de 1968 : sur un total de 238 épreuves, le modèle s’adjugeait 222 victoires de classe ainsi que 345 médailles d’or et 287 médailles d’argent.
Pour les amateurs de luxe : l’Olympia, sœur élégante de l’Opel KadettUne fois de plus, Opel a joué un rôle de pionnier en créant une nouvelle niche : l’Olympia A était un dérivé luxueux basé sur la Kadett B. « L’Olympia est la déclinaison logique du concept à succès de la Kadett, qu’elle porte à un niveau de finition plus élevé, » déclarait à l’époque les services de presse d’Opel. « Reprenant les mêmes dimensions et la même compacité, l’Olympia convainc avec ses hautes performances, ses équipements et son confort exceptionnels. » Le constructeur de Rüsselsheim avait vu juste : plus de 80.000 clients optèrent pour une Olympia A entre 1967 et 1970. Le luxueux coupé était disponible avec les moteurs 60, 75 et 90 ch et son équipement enrichi comprenait des moquettes à poils longs, un tableau de bord rembourré et une planche de bord « à l’aspect bois véritable ». De l’extérieur, elle se distinguait sur le plan esthétique par une calandre enveloppante bordée de chrome, des optiques de phares rectangulaires et de plus grandes vitres latérales arrière.
La carrière de la Kadett B s’est achevée en juillet 1973, après la sortie d’usine de 2,6 millions exemplaires. Cette compacte a marqué son temps et la construction automobile en sachant offrir un large éventail de versions et de multiples possibilités de finition. Sans oublier qu’avec la Kadett Rallye, Opel avait créé le segment des petites sportives accessibles au grand public.
Source : Communiqué de Presse Media.Opel
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