Toyota Gazoo Racing vise la victoire au Rallye Italia Sardegna - Vaucresson, le 7 juin 2018 Septième manche sur un total de treize, le Rallye Italia Sardegna marque la moitié du championnat du monde FIA des rallyes. Sur l’île italienne, le TOYOTA GAZOO Racing World Rally Team visera à nouveau la première marche du podium avec ses Yaris WRC pilotées par Jari-Matti Latvala, Ott Tänak et Esapekka Lappi.
Cette épreuve se caractérise par ses routes de terre rapides mais étroites, bordées d’arbres et de pierres qui laissent peu de place à l’erreur. Chaque passage de voiture balaye un peu plus le revêtement de sable fin, en exposant la roche dure. La chaleur risque aussi de mettre à l’épreuve les équipages et les voitures.
Le rallye débutera jeudi soir par la super-spéciale d’Ittiri, près du parc d’assistance basé à Alghero. La journée de vendredi sera constituée de deux passages de quatre spéciales au nord-est, tandis que celle de samedi comptera deux boucles de trois spéciales dans la région de Monte Acuto, entrecoupées par une nouvelle visite à Ittiri. Le rallye s’achèvera dimanche par deux spéciales répétées au nord d’Alghero.
Tommi Mäkinen, directeur de l’équipe
« Je suis sûr que nous pouvons obtenir de bons résultats en Sardaigne. Nous y avons effectué des essais très concluants avant le rallye d’Argentine, qui nous a été très favorable. Nos voitures devraient être compétitives sur ce type de routes. Globalement, les performances ont été très positives sur les derniers rallyes et, dans l’équipe, tout le monde travaille dur pour continuer d’améliorer les choses. L’an dernier, nos résultats étaient plutôt bons en Sardaigne et c’est Ott qui a remporté le rallye : à mon avis, c’est donc une épreuve que tous nos pilotes abordent en confiance. Au fond, nous avons beaucoup de raisons d’être optimistes. »
Jari-Matti Latvala (Yaris WRC #7) « J’adore courir en Sardaigne. La première fois, c’était en 2003 au Rallye Costa Smeralda, un an avant que le WRC n’y vienne. Les routes ont un socle rocheux très dur recouvert d’une couche de sable qui peut les rendre très glissantes au passage des premières voitures. Elles sont étroites, mais on peut rouler très vite si l’on réussit à garder la bonne trajectoire. Je me sens plutôt confiant, d’autant plus qu’au Portugal, j’ai roulé deux jours sans commettre une seule faute. Et j’aime vraiment piloter cette voiture. »
Ott Tänak ( Yaris WRC #8 ) « La Sardaigne est pour moi un rallye particulier car j’y ai remporté ma première victoire il y a un an. J’espère que cette année, nous en ferons de même. Ça devrait être une étape clé pour le championnat. Au Portugal, les choses ne se sont pas déroulées aussi bien que nous l’avions prévu ou espéré, c’est clair. Par conséquent, il sera vraiment important de marquer ici un gros score. Nous tachons de nous préparer au mieux et je sais que l’équipe met tout en oeuvre pour cela. Je suis vraiment content des performances de la voiture : en Argentine, elle était fantastique et au Portugal, les sensations étaient bonnes également. Elle est rapide et il nous reste maintenant à traduire cela par un bon résultat avant la trêve estivale. »
Esapekka Lappi (Yaris WRC #9) « J’ai vraiment hâte de courir à nouveau en Sardaigne. Nous y avons fait un résultat plutôt satisfaisant l’an dernier et j’étais rapide puisque nous avons gagné six spéciales. Depuis cette date, nous avons beaucoup appris et la voiture a grandement progressé. J’étais très à l’aise sur les deux derniers rallyes, ce qui m’a permis d'attaquer fort. Maintenant que nous sommes cinquièmes au championnat, nous allons devoir prendre le départ assez tôt vendredi. Le balayage peut avoir une grosse incidence mais je m’en suis plutôt bien tiré les deux derniers jours au Portugal et, du coup, cela ne m’inquiète pas trop. »
Statistiques Rallye du PortugalRetour sur l’édition 2017 Pour sa première participation au Rallye Italia Sardegna, Toyota s’est distingué : Jari-Matti Latvala a terminé second (juste derrière son futur co-équipier Ott Tänak, vainqueur du rallye) et Esapekka Lappi quatrième, pour sa deuxième course seulement en WRC, la catégorie reine, où il a signé six meilleurs temps en spéciale (dont la Power Stage). Pour sa part, Juho Hänninen a également remporté une spéciale avant de finir sixième au général.