La PEUGEOT 208 WRX 2017 cinquième à Barcelone pour ses débuts

A l’occasion de la manche inaugurale du Championnat du monde FIA de Rallycross, à Barcelone, la PEUGEOT 208 WRX 2017 a montré un solide potentiel qui promet une saison très disputée.

• Qualifié en finale après une phase qualificative perturbée par la pluie le samedi, Timmy Hansen a parfaitement réussi à tenir le rythme de ses adversaires, à défaut de pouvoir les doubler sur un tracé peu propice à cet exercice. Classé cinquième, il permet au Team Peugeot Hansen d’aborder le reste de la saison avec optimisme alors même que la concurrence n’a jamais été aussi rude suite à l’implication officielle d’Audi et Volkswagen qui rejoignent Ford et Peugeot dans le tumultueux peloton du WorldRX.

• Sébastien Loeb n’a pas commencé sa deuxième saison en championnat du monde de Rallycrosss de la meilleure des manières. Malheureusement, suite à une erreur de montage de la transmission avant-gauche, il n’a pas pu défendre ses chances d’être présent en finale. Une déconvenue évidemment très pénalisante au Championnat.

• Intégré au Team Peugeot Hansen pour sa première saison complète en championnat du monde de Rallycross, Kevin Hansen a réalisé un week-end très consistant. Au volant d’une PEUGEOT 208 WRX en configuration 2016, il a souvent rivalisé avec les ténors de la discipline équipés d’une voiture de l’année. Il a d’ailleurs joliment décroché une place en demi-finale.


« Déjà, nous sommes heureux de retrouver enfin l’ambiance de la compétition ! Le niveau est très élevé désormais. Il faut vraiment une voiture à 100 % de son potentiel, conduite au maximum par ses pilotes pour être dans le match. En finale, nous avons pu constater que la PEUGEOT 208 WRX n’avait rien à envier aux autres en vitesse pure. Malheureusement, après un problème au niveau de la transmission, Sébastien n’a pas pu se qualifier en demi-finale ».


« Ce week-end n’a pas été une réussite pour moi. C’est le moins que l’on puisse dire. J’ai eu un petit souci sur la voiture en Q3 alors que cette course était primordiale, après les aléas climatiques d’hier. Nous disposions de bonnes conditions de piste mais je n’ai pas pu en profiter suite à un cardan déboîté. J’ai terminé dernier de la Q3 et suis parti premier dans la Q4. Sur une piste poussiéreuse, je n’ai pas pu entrer en demi-finale. C’est très frustrant. Le feeling avec la voiture n’est pas mal mais il y a beaucoup de monde en face. »


« C’était intéressant de voir enfin le rythme de chacun. Nous avons pu constater que nos adversaires sont très rapides mais, après la demi-finale et la finale, j’ai la sensation que nous avons aussi une très bonne pointe de vitesse même si le déroulement des courses de ce week-end ne nous a pas toujours permis de l’exploiter. Je n’ai jamais eu de mal à suivre la concurrence et nous avons un très bon potentiel. Je suis optimiste pour la suite même si la chance n’a pas vraiment été de notre côté ce week-end. Ça changera très bientôt, j’en suis sûr ».


« Le bilan de mon week-end est plutôt bon, en termes de rythme. Mon intégration au sein de l’équipe officielle s’est bien passée. J’ai le sentiment d’avoir bien échangé avec les ingénieurs tout au long du week-end. Il y a eu des hauts et des bas : un peu de chance en Q2 et un peu moins à d’autres moments. J’ai la sensation de n’avoir jamais pu vraiment montrer 100 % de mon potentiel. En demi-finale, je partais 6e. Il me fallait donc tenter quelque chose. J’ai tenté l’extérieur mais ça n’a pas fonctionné ».


Les épreuves de rallycross se disputent sur des tracés mixtes, 60% terre et 40% asphalte. Ils sont longs d’environ 1 kilomètre et parfois parsemés de sauts. Les pilotes sont progressivement éliminés au cours du week-end et seuls les six compétiteurs les plus rapides et les plus téméraires ont la possibilité de se battre pour la finale.