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 La Route : Santé et Sécurité Pour Tous

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MessageSujet: La Route : Santé et Sécurité Pour Tous   La Route : Santé et Sécurité Pour Tous 0fea440f118fd9900f40Ven 28 Nov - 21:31

LA ROUTE : SANTÉ & SÉCURITÉ POUR TOUS - Paris, le 27 novembre 2014

La Route : Santé et Sécurité Pour Tous 728091acmfautomobileclub

Vieillissement, autonomie et mobilité Alcoolémie et conduite mortelle : agir, encore ! Premiers Secours aux Accidentés de la Route

Congrès « Route et Médecine 2014 » Jeudi 27 et vendredi 28 novembre 2014

SOMMAIRE

1 - Vieillissement, autonomie et mobilité

• Chiffres et idées reçues
• Les enjeux
• Les acteurs concernés en faveur de la mobilité des seniors
• Le rôle majeur du corps médical : conseiller sans interdire
• Inventer une autre mobilité

2 - Alcoolémie et conduite mortelle : agir, encore !

• Chiffres clés
• Actions déjà menées et constat
• Actualité : de l'intérêt des EAD (Éthylotests Anti-Démarrage)

3 - Premiers Secours aux Accidentés de la Route : une réussite de l'ACMF (Automobile-Club Médical de France)

• Rappel de la campagne de sensibilisation lancée par l'ACMF en février 2013
• Résultat
• Une avancée dans la formation au permis de conduire

4 - Zoom sur le 6e Congrès « Route et Médecine »

• Présentation
• Publics concernés
• Thèmes 2014 : Santé, mobilité et trafic

5 - Focus sur une Institution : l'Automobile-Club Médical de France

• Une association à but non lucratif
• Un ensemble complet de services d'assistance
• Un acteur majeur de la sécurité routière et de la médecine du trafic
• Une centrale d'achats Coop Santé

Les intervenants au déjeuner de presse du jeudi 27 novembre dans le cadre du Congrès « Route et médecine 2014 » sont :

− Pr René AMALBERTI, Président du CFMT,
− Dr Michel AVISSE, Président de PERMICOMED
− Dr François BRAUN, Président de SAMU-Urgences de France,
− Pr Jean-François CAILLARD, Président du Conseil Médical de la Prévention Routière
− Dr Patrick DAIMÉ, Secrétaire Général de l'Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA), Médecin Généraliste et Praticien Hospitalier en Addictologie CHU Rouen
− Médecin-Général 2(s) Henri JULIEN, Membre correspondant de l’Académie Nationale de Médecine, Président de la Société Française de Médecine de Catastrophe,
− Pr Olivier LANGERON, Professeur des Universités - Département d’Anesthésie-Réanimation, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière - Paris VI,
− Dr Bernard LAUMON, IFSTTAR, Président du Conseil scientifique du congrès « Route et Médecine »,
− Dr Philippe LAUWICK, Président ACMF, Secrétaire CFMT, Président de la commission « Alcool-Stupéfiants-Vitesse » du CNSR (Conseil National de la Sécurité Routière),
− Pr Jean-Yves LE COZ, Professeur Associé Arts et Métiers Paris-Tech, Expert leader Sécurité Routière – Groupe Renault,
− Dr Pierre LE SOURD, Trésorier ACMF-CFMT,
− Pr Alain-Charles MASQUELET, Chirurgien des Hôpitaux de Paris, Professeur à Paris VI, membre correspondant de l’Académie Nationale de Médecine, Président du congrès « Route et Médecine »
− Dr Michèle MUHLMANN-WEILL, Vice-Présidente du CFMT,
− M. Philippe PICARD, Direction du Réseau et de la Production IARD – MACSF; l’assureur des professionnels de la santé.

1- Vieillissement, autonomie et mobilité

En France, le permis de conduire est valide à vie. Or, avec l'âge, les nombreuses conditions - sensorielles, motrices et cognitives- requises pour la conduite déclinent et tôt ou tard se pose la question de l’arrêt de la conduite. Comment, dès lors, envisager la fin de vie automobile en évitant tout sentiment d'injustice et sans provoquer la mort sociale ? Cette question mérite grande réflexion, car les seniors représenteront un tiers de la population en 2050 (source OCDE).

a/ Chiffres et idées reçues

En France, 69 % des plus de 65 ans sont titulaires du permis de conduire et près de 82 % d’entre-eux conduisent encore (Source SOFRES 2007).

Selon l'IFSTTAR (Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des Réseaux), les 75 ans et plus représentent 9 % de la population mais ne sont impliqués que dans 4,5 % des accidents corporels, en général moins graves que ceux causés par des conducteurs plus jeunes. Ceci s’explique notamment par une moindre conduite sous l’emprise de l’alcool et des vitesses de circulation moins importantes.

Selon les statistiques1, les seniors ne provoquent pas plus d’accidents que la moyenne des automobilistes. En revanche, chez les 75 ans et plus, le risque de décès en cas d'accident corporel augmente, notamment en raison de leur plus grande vulnérabilité aux chocs.

La sécurité au volant, dépendant beaucoup de l'expérience, on peut même pour certains seniors parler de « conducteurs experts » au sens où ils ont acquis des routines leur permettant de gérer des situations habituelles en utilisant un minimum de ressources cognitives. Mais cela ne reste vrai que dans les situations où la routine suffit...

b/ Les enjeux

Que l’enjeu soit symbolique, psychologique ou social, les arguments pour un maintien de la conduite automobile le plus longtemps possible et en toute sécurité sont nombreux.

Pour cette génération de baby-boomers, élevée dans l'émancipation et la culture de l'autonomie, la possession d'une voiture est un acte symbolique de liberté et de statut social. Arrêter de conduire représente chez nombre d'entre-eux une perte d'autonomie, d'estime de soi et un sentiment d'exclusion de la société, métaphore de la mort à venir. Le « deuil de la voiture » est très souvent évoqué.

Par ailleurs, dans certaines régions (rurales notamment), l'automobile permet le maintien d'activités socio-économiques et de liens sociaux. La privation de voiture génère un isolement toujours responsable d’une moins bonne santé psychique et/ou physique.

Pour finir, alors que les générations actuellement les plus anciennes ont été élevées dans une société dominée par les valeurs liées au monde du travail et ont découvert les loisirs à la retraite, les générations qui arrivent et arriveront prochainement à la retraite s’épanouissent déjà dans des loisirs (théâtre, cinéma, expositions, voyages etc.). Pour tout ceci, la mobilité est le maître mot.

Maintenir la mobilité pour un meilleur vieillissement et une meilleure santé est donc un enjeu capital dans les années à venir, de nombreux acteurs, et notamment le monde médical, y est très attaché.

c/ Les acteurs concernés en faveur de la mobilité des seniors

Les médecins

Généralistes ou spécialistes, les médecins ont une obligation de conseil et d’information en matière d'aptitude à la conduite et ce quel que soit l'âge du patient (loi Kouchner de 2002). C'est l'arrêté du 21 décembre 2005 (modifié le 31 août 2010) qui fixe la liste des affections médicales incompatibles avec l’obtention ou le maintien du permis de conduire. Mais le cas des seniors n'est pas envisagé en tant que tel dans cet arrêté. Le médecin reste tenu par le secret médical qui lui interdit de déclarer aux autorités un conducteur présentant des contre - indications à la conduite.

Cependant, en agissant en amont, le médecin peut préserver les capacités médicales des conducteurs en dépistant précocement puis en traitant (opération de la cataracte, aides auditives, renouvellement de lunettes, etc.) des affections ou complications pouvant dégrader les capacités à la conduite et plus globalement la qualité de vie.

Les Pouvoirs Publics

Conçus en appliquant des normes fondées sur la performance de conducteurs adultes, jeunes et en bonne santé2, les réseaux routiers nécessitent une révision de ses normes de conception. Simplification de la signalétique routière, amélioration de l'éclairage public, abaissement des limites de vitesse dans les zones où cohabitent plusieurs types d'usagers, etc. sont autant de mesures permettant de mieux répondre aux besoins de mobilité et sécurité des personnes âgées.

Par ailleurs, les Pouvoirs Publics peuvent renforcer la sécurité des personnes âgées au volant en menant des campagnes les sensibilisant eux et les autres usagers de la route à leur plus grande vulnérabilité.

Enfin, il existe déjà quatre grands types de programmes de remise à niveau destinés aux conducteurs âgés pour lesquels l’État peut encourager la participation. Ces programmes proposent des séances éducatives en salle (de type stage du permis à points), des entraînements sur route, des programmes combinés salle/route et enfin des programmes de remédiation physique (exercices de flexibilité, rotations, etc.).

Les constructeurs automobiles

Les constructeurs automobiles proposent, par leurs innovations techniques, une large palette d'options permettant de répondre aux besoins variés des conducteurs seniors. Siège conducteur rehaussé (pour les personnes présentant des troubles musculaires ou osseux), boîte automatique, direction assistée, réglage électrique des rétroviseurs, mais aussi détecteur d'obstacles, système intelligent de vision de nuit, etc. sont autant de solutions pratiques qui facilitent la conduite des seniors. A condition, cependant, de ne pas attendre trop longtemps avant de se familiariser avec ces améliorations techniques.

Les seniors

Le plus souvent, d'eux-mêmes, les seniors adaptent leurs habitudes de conduite aux évolutions de leurs capacités liées au vieillissement. Ils modifient leurs us et coutumes et s'imposent spontanément des restrictions en limitant les longs trajets, la conduite par mauvais temps, nocturne, en période de pointe; en privilégiant les itinéraires connus.

d/ Le rôle majeur du corps médical : conseiller sans interdire

Malgré toutes ces mesures favorables au maintien de la mobilité automobile, il n'en demeure pas moins que l'avancée en âge s’accompagne d’un vieillissement physiologique, parfois pathologique. Un jour ou l’autre, l’accumulation des déficits s’avère de moins en moins compatible avec la conduite automobile.

Actuellement, il n'est pas possible au médecin de soins d’interdire à un patient de conduire. En effet, la France fait partie des pays européens qui n'ont pas mis en place de procédures obligatoires spécifiques pour les conducteurs âgés afin de ne pas les stigmatiser, que ce soit par une visite médicale d’aptitude à la conduite (dont les résultats ne sont d'ailleurs pas scientifiquement probants) ou, plus catégorique, la suppression du permis de conduire à un âge donné comme c'est le cas en Finlande et Suède.

Interview

Sylvie BONIN-GUILLAUME, Professeur de Gériatrie, Faculté de médecine Marseille Timone, AP-HM

1/ La conduite automobile est-elle importante pour les personnes âgées ?

Oui, et pour plusieurs raisons. L'automobile représente pour les seniors un puissant vecteur d'autonomie et de liberté. Une étude en région PACA a d'ailleurs montré qu'elle représentait une activité importante dans leur vie quotidienne : 9 personnes âgées en bonne santé sur 10 l'utilisent plusieurs fois par semaine, que ce soit pour aller faire les courses, visiter des amis, rencontrer la famille, etc. C'est un outil indispensable pour la génération actuelle de seniors pour qui la voiture a toujours fait partie du quotidien.

Par ailleurs, l'arrêt de la conduite entraîne une dépendance à autrui, elle favorise l'isolement, notamment en milieux rural et péri-urbain, et peut également être responsable d'états dépressifs. La dépendance dont résulte l'arrêt de la conduite peut entraîner une cascade d’événements fâcheux. Un cas particulier me vient à l'esprit pour illustrer l'importance de promouvoir le maintien de la mobilité et la prévention de la dépendance. Un couple de personnes âgées, elle ne conduit pas, seul lui conduit encore. Malheureusement, il vient à décéder, laissant sa femme dans un état d'isolement total, seule à la maison, loin des commerces à usage quotidien et de ressources familiales proches. Son maintien à domicile devient insupportable et la situation entraîne son entrée, probablement prématurée, en maison de retraite.

2/ Faut-il envisager des mesures de contrôle systématique de l’aptitude à conduire pour les seniors ?

Non, car l'âge en soi n'est pas un critère suffisant d'inaptitude à la conduite. En Europe, six pays partagent d'ailleurs cette position. Certes, la médiatisation d'accidents dans lesquels des seniors sont impliqués ravive régulièrement l'émotion liée à ce sujet, allant jusqu'à relancer régulièrement des sessions parlementaires.

La conduite est une tâche complexe dans laquelle sont impliqués les habitudes de conduite antérieures, le comportement routier plus jeune et les aptitudes réelles à la conduite (physiques, visuelles et cognitives, c'est-à-dire la capacité intellectuelle mobilisée pour conduire). Pour cette dernière, il existe de nombreux tests d'évaluation neuropsychologiques.

Cependant, des études récentes démontrent qu’aucun d’eux ne peut déceler qu'un homme (ou une femme) âgé sera un bon ou un mauvais conducteur. Le sujet reste très sensible. Parmi les pays ayant systématisé ces contrôles d'aptitude à la conduite, certains ont constaté que les attentes en terme d'accidentologie n’étaient pas remplies.

3/ Comment préparer l’arrêt de la conduite quand celui-ci s’avère inéluctable ?

En pratique, un médecin de ville n'a pas mission d'interdire. En revanche, tout médecin peut s'interroger sur les conditions de conduite de son patient, âgé ou non.

Le rôle du médecin en terme d'informations, de conseils et de suivi est capital. Je pense notamment à certaines pathologies qui peuvent entraîner une contre-indication à la conduite et nécessitent le passage devant un médecin agréé, à l'usage de certains médicaments pour lesquels un accompagnement verbal lors de la prescription nécessiterait une plus grande régularité.

Il n'est pas question d'interdire mais d'amener à une prise de conscience qui amènera naturellement à une modification progressive des habitudes, en limitant par exemple les longs trajets, puis progressivement à l'arrêt de la conduite.

La mise en oeuvre de cette prise de conscience nécessite également une forte collaboration avec les Pouvoirs Publics afin d'envisager une mobilité autre qu'automobile, en toute sécurité.

Cependant, parce que le droit de conduire trouve ses limites là où commence l'insécurité des autres, la France se mobilise pour une sensibilisation du corps médical au repérage des patients à risque afin d'ouvrir le dialogue sur une prise de conscience des dangers et une modification des habitudes de conduite.

La Sécurité Routière et l'ACMF ont d'ailleurs conçu des affiches et documents incitant les patients à aborder ces sujets avec leur médecin. Ces affiches sont visibles dans les espaces santé, les pharmacies et les cabinets médicaux et disponibles sur le site de l'ACMF ( www.acmf.asso.fr ).

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En cas de contre-indications évidentes à la conduite, le praticien délivre l'information, si possible devant un tiers, s'assure qu'elle est bien comprise et appose une mention écrite dans le dossier et/ou sur l’ordonnance. Il peut également conseiller un examen par un médecin agréé ou en commission préfectorale.

Positionné au coeur du processus de régulation de la conduite, le médecin dispose de tests d'évaluation des capacités cognitives mis au point par des équipes de chercheurs. A ce jour, des expérimentations sont en cours pour développer leur utilisation en cabinet.

Dans les cas les plus difficiles, il convient de souligner que si le médecin reste lié au secret, l’entourage peut, lui, prévenir le préfet qui fera alors examiner l’usager par la commission médicale des permis de conduire. En notant que la seule arme de ces dernières n’est pas l’interdiction pure et simple mais parfois des limitations de permis telles qu’une interdiction de conduire la nuit ou sur autoroute.

e/ Inventer une autre mobilité

Enfin, ne perdons pas de vue que c'est la mobilité au sens large qui est garante d'autonomie ! Or cette mobilité n'est pas exclusivement liée à l'automobile. Elle est également offerte par les transports en commun (bus, métro, tramway, train, etc.) et les transports à la demande (taxis) qui représentent un bon moyen de déplacement alternatif à l'automobile. De même, la mobilité piétonne peut être encouragée par les Pouvoirs Publics par l'aménagement d'un environnement favorable (temps de traversée suffisant au feu rouge, développement des refuges et terre-pleins pour permettre une traversée étape par étape, etc.).

A charge pour les Pouvoirs Publics de savoir rendre ces solutions alternatives sécurisées, conviviales, performantes et accessibles pour les personnes ayant pris la décision de stopper la conduite. Et à charge pour les professionnels de santé et les familles de savoir anticiper et préparer psychologiquement et matériellement l’arrêt de la conduite.

2 - Alcoolémie et conduite mortelle : agir, encore !

a/ Chiffres clés3

Certes il existe des chiffres qui permettent de garder espoir. En 2013, tous les indicateurs d’accidentalité ont été à la baisse : la mortalité routière tombe à 3 268 personnes tuées et la baisse est de –10,5 % soit 385 vies épargnées par rapport à 2012. Il s’agit de la 4e baisse la plus importante depuis 1954, année des débuts de la statistique en la matière.

Pourtant certains chiffres clés peuvent effrayer :

− L'alcool tue, toutes causes confondues, 50 000 personnes (4),
− L'alcool est une cause majeure de mortalité sur les routes,
− L’alcool au volant est en cause dans 1 accident mortel sur 3, dont 1 sur 2 la nuit,
− Dans 60 % de ces accidents, le taux d'alcoolémie est supérieur à 1,5 g/l dans le sang,
− L'alcool au volant est la 1re cause de mortalité chez les jeunes de 18 à 24 ans,
− L'alcool au volant est responsable de 1 000 morts et 4 000 blessés,
− Et les résultats provisoires de 2014 augurent d’une mauvaise année pour la mortalité routière…

b- Actions déjà menées et constat

Plaisir et drogue à la fois, l'alcool reste un sujet tabou même parfois chez les professionnels de santé. Aborder la seule question des habitudes de consommation, voire des usages à risque ou de la dépendance est vécu comme une immiscion dans la vie privée. Pourtant, l'alcool au volant est une préoccupation majeure des gouvernements successifs qui, ces dix dernières années, ont pris plusieurs mesures :

• Aggravation des sanctions pour une alcoolémie contraventionnelle (entre 0,5 et 0,8 g/l),
• Taux d'alcoolémie maximal des conducteurs de transports en commun fixé à 0,2 g/l,
• Pour les discothèques, obligation de mettre à disposition de la clientèle des dispositifs éthylotests,
• Augmentation des contrôles (de l'ordre de 30 %) en matière d'alcoolémie,
• Interdiction de la vente d'alcool dans les stations service de 18h à 8h,
• Obligation d'équipement en EAD (Ethylotest Anti-Démarrage) des cars neufs de transports d'enfants (doublée d'une obligation d’utilisation).

Focus : Qu'est-ce qu'un EAD ? Inventé aux États-Unis dans les années 60 et commercialisé plus d'une vingtaine d'années après, l'EAD est un dispositif relié au démarreur qui empêche le moteur de se mettre en marche lorsqu'une certaine alcoolémie est détectée dans l'air expiré par le conducteur.

Enfin, depuis la loi du 14 mars 2011 dite LOPPSI 2 (Loi d'Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure), pour les délits de conduite sous l'emprise de l'alcool, une peine complémentaire d'interdiction de conduire un véhicule non équipé d'un EAD a été mise en place. Mais cette mesure n'est pas encore utilisée par les juridictions qui arguent notamment d’un manque d’installateurs agréés dans nombre de départements...

Quel impact pour ces mesures de prévention ? Force est de constater qu'elles ne sont pas à la hauteur des espérances. Car bien qu'en valeur absolue le nombre de tués a diminué de moitié, le taux d'implication du facteur alcool dans la mortalité routière n'a pratiquement pas varié depuis l'année 2000. Par ailleurs, la récidive de l'infraction reste importante et la conduite sans permis serait fréquente pendant les phases de suspension.

Conclusion : Les progrès observés sur la mortalité en présence d'alcool sont le strict reflet des progrès d'ensemble observés sur la mortalité routière. En presque 15 ans, aucun progrès spécifique quant au facteur alcool au volant n'est enregistré. L’alcool reste une cause de mortalité sur les routes dont la proportion ne recule pas.

c- Actualité : de l'intérêt des EAD

Dans son rapport final soumis le 29 novembre 2013 à la séance plénière du CNSR (Conseil National de la Sécurité Routière), un Comité d'Experts a proposé quatre mesures stratégiques pour « réduire par deux le nombre de personnes tuées ou blessées gravement d'ici 2020 ». Parmi celles-ci, une plus large utilisation des EAD considérés actuellement comme l'une des mesures les plus prometteuses pour la prévention spécifique de l'infraction « alcool » et de ses récidives.

En plus de son efficacité « mécanique », l'EAD présente l'avantage de bénéficier d'une bonne acceptabilité auprès de tous, car la conduite sous influence de l’alcool est largement réprouvée. Les infractionnistes eux-mêmes mesurent souvent la « chance » qu’ils auraient de pouvoir éviter une longue suspension de permis en installant ce dispositif et en bénéficiant du suivi judiciaire et médico-psychologique.

Conscient de la nécessité d'impulser des mesures qui puissent impacter plus fortement le facteur alcool afin d'amplifier la démarche préventive, l’ACMF fait notamment sienne la proposition du CNSR qui préconise de permettre aux médecins des commissions médicales primaires du permis de conduire de proposer un EAD chez certains usagers dont elles estiment le risque de récidives important.

Bien sûr, pour être effectif, qu'il soit à l’initiative de la justice ou d'une commission médicale, ce développement des EAD devra être soutenu par un ensemble d’aménagements législatifs et réglementaires ainsi que par la généralisation des centres de montage agréés sur l’ensemble du territoire. Et pour être pleinement efficace sur le moyen et long terme, il devra s'accompagner, dans le cadre du suivi d’infraction, d'un suivi médico-psychologique.

Quant au coût unitaire de 1 000 euros environ, il devrait baisser sous l'effet « quantité ».

Dans ce contexte, l'ACMF oeuvre en faveur d'un renforcement de la lutte contre les risques au volant liés à l'alcool. L'ACMF souhaite également que la lutte contre l'alcoolisme devienne une grande cause nationale afin de s'affranchir du déni - rendant souvent trop tardivement la prise de conscience - soutenu par une perception encore favorable de l'alcool.

Focus : Que font nos voisins européens ? Pour les conducteurs pris en état de conduite sous l’influence de l’alcool, la Finlande (2008), la Belgique (2010), les Pays-Bas (2011) et la Suède (2012) misent non plus sur les sanctions et le retrait de permis mais sur une mise à l’épreuve pour ceux qui acceptent l'installation d'un EAD (tout en participant à un programme de réhabilitation).

Interview

Dr Patrick DAIMÉ, Secrétaire-Général de l'ANPAA (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie), Médecin Généraliste et Praticien Hospitalier en Addictologie CHU Rouen

1/ A-t-on noté une évolution de l’accidentalité liée à la consommation d’alcool au cours des dernières années ?

L'alcool est, et reste, une cause majeure de mortalité sur la route. Il est responsable d'un accident mortel sur trois.

La stabilité de la proportion d'accidents et de morts imputables à l'alcool impose d'évidence la mise en place de réponses spécifiques au risque alcool sur la route, et plus largement, à cette problématique de santé publique. Seule la prise de conscience des risques et des dommages imputables à l'alcool, permettra de modifier durablement les habitudes de consommation et de réduire enfin ses conséquences.

La majorité des condamnations pour conduite en état alcoolique concerne des consommateurs non dépendants (Rapport Parlementaire 2009). Les consommateurs dépendants nécessitent des soins spécialisés et souvent prolongés vers lesquels ils doivent être précocement orientés. Ceux qui ne sont pas dépendants, la très grande majorité, sont accessibles à des mesures simples visant à modifier leur relation à l'alcool et leur comportement de consommation. La mise en oeuvre de ces mesures est facile et peu onéreuse, contrairement à la prise en charge des dommages constitués et de la dépendance.

Le repérage précoce de ces consommateurs est une urgence tant sur le plan individuel que sur ceux de la santé et de la sécurité publiques. Les interventions brèves ont largement démontré leur efficacité et leur capacité à modifier les comportements de ces consommateurs non dépendants. Leur mise en oeuvre doit se généraliser. Les interventions sous forme de séances collectives, de durée courte, ont elles aussi montré leur efficacité en matière de réduction du risque de récidive (étude EVACAPA / ANPAA).

Les représentations, la place et le regard complaisant que nous portons sur l'alcool dans notre pays, comme les habitudes de consommation, doivent enfin changer ; nous avons des outils pour le faire ; mobilisons-nous !

2/ Le taux de récidivistes est important en matière de conduite sous l’effet de l’alcool. L’éthylotest est-il un bon outil de prévention de ces récidives ? Sous quelles conditions ?

Le CNSR (Conseil National de la Sécurité Routière) lors de sa séance plénière du 13 février 2013 a précisé la nécessité de « mobiliser l’État et ses partenaires pour accompagner cette mesure, dans une stratégie globale de réduction des risques et des dommages de l’alcool, par une période mise au profit d’actions, notamment de pédagogie, de promotion de l’auto-évaluation et de l’usage de l’éthylotest, y compris électronique, auprès du grand public ».

Promouvoir l'auto-évaluation est une bonne intention mais les personnes qui ont consommé de l'alcool perdent rapidement de vue l'utilité et peuvent volontiers « oublier » de l’utiliser.

D’autres interrogations sont plus spécifiques à l’alcootest chimique : fiabilité technique, conditions d'utilisation, bonne compréhension de son usage et de son interprétation. L’éthylomètre électronique, sous réserve de fiabilité et d'un prix facilitant sa disponibilité, pourrait répondre à certains de ces problèmes, sous réserve d’un accompagnement pédagogique adapté pour faire prendre conscience de son intérêt et faciliter son usage.

L’EAD (Éthylotest Anti-Démarrage) semble pouvoir être un outil intéressant, sous réserve d’améliorer disponibilité, coût, agrément pour installation et maintenance. L'EAD pourrait être proposé dans certaines situations, constituer pour certains une alternative à la sanction, prescrit par les médecins des commissions préfectorales, imposé pour certains multi-récidivistes, sans jamais être un outil de sanction pure mais en étant toujours accompagné de mesures psycho-éducatives et/ou d'interventions visant à changer la relation d'alcool. L’EAD pourrait permettre, en outre, de limiter les conséquences professionnelles et sociales de la perte du permis de conduire, véritable outil de lien social, d'autonomie et d'insertion.

Des efforts sont faits et se poursuivent pour favoriser la réduction du risque de récidive. On citera notamment : la formation minimale à l'addictologie des médecins agréés pour la détermination de l'aptitude à la conduite et notamment ceux des commissions préfectorales, en charge plus spécifiquement des contrevenants en matière d'alcool et de stupéfiants ; la mise à disposition d'outils pour le repérage précoce ; l'éventuelle possibilité de prescription de séances collectives de prévention et de réduction des risques; l'orientation vers le dispositif spécialisé ; la possibilité de prescription d’EAD.

Seuls l'évaluation, l'intervention, ou l'orientation, et l'accompagnement adaptés des personnes en difficulté avec l'alcool, repérées par une alcoolémie routière, pourront permettre une réduction durable de la récidive, de l'accidentologie et de la mortalité routières imputables à l'alcool.

3/ Environ 1 000 morts sur les routes dues à l’alcool chaque année, presque 50 000 morts liées à l’alcool tous les ans en France toutes causes confondues : ne faut-il pas élargir le regard au champ de la santé publique pour gagner la lutte contre la conduite sous l’emprise de l’alcool ?

La problématique de l'alcool dépasse largement le cadre de la sécurité routière pour constituer un défi de santé publique. Le CNSR ne s'y est pas trompé. Lors de sa séance plénière du 13 février 2013, il a fait la recommandation suivante : « … Afin de renforcer la lutte contre l’alcool au volant, demander au gouvernement que « La lutte contre la consommation non adaptée d’alcool », enjeu de santé publique, soit « Grande cause nationale de l’année 2014 ».

Proposition restée à ce jour sans effet...

Si l’usage de l’alcool en faible quantité et en dehors de toute situation à risque, peut constituer un plaisir, il nous faut réaffirmer sans ambiguïté qu'il s'agit néanmoins d'une substance psychoactive, addictive et toxique.

La prise de conscience, individuelle et collective, de ces risques, sur la route bien sûr, mais plus largement aussi sur les plans social, familial, professionnel, sanitaire, somatique et psychique doit s'imposer. La banalisation doit cesser !

La prévention, le repérage et l'intervention précoces, la réduction des risques et des dommages, doivent enfin pouvoir disposer des moyens humains et financiers à la hauteur des enjeux de santé publique. Boire moins c’est mieux et sur la route c’est sans alcool !

L'alcool, le risque alcool, c'est l'affaire de tous !

3 – Premiers Secours aux Accidentés de la Route : une réussite de l'ACMF

a- Rappel de la campagne de sensibilisation lancée par l'ACMF en février 2013

Promouvoir l’apprentissage des gestes qui sauvent permet d'espérer que, grâce à l'intervention du « premier témoin » avant l'arrivée des secours (la moyenne nationale d'intervention des pompiers est de 13 minutes), l'état respiratoire et hémodynamique de la victime sera moins dégradé et que, par conséquent, ses chances de survie seront plus grandes.

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Pour cette raison, en février 2013, la Semaine Nationale « 300 vies » était lancée par l'ACMF, sous l'égide de l'ANEMF (Association Nationale des Étudiants en Médecine de France) et du CFMT (Collège Français de Médecine du Trafic) en partenariat avec la MACSF, afin de sensibiliser les jeunes, premières victimes des accidents de la route, aux premiers gestes qui sauvent.

b- Résultat

Sous forme de vidéos de sensibilisation qui déclinent concrètement la séquence des premiers secours et de campagnes de mobilisation virale via les réseaux sociaux, cette semaine a rencontré une vraie adhésion chez les jeunes et les professionnels de santé : 14 376 vues de la vidéo et 6 882 partages.

Dans ce contexte, l'ACMF affichait clairement sa volonté de promotion active de l'apprentissage des gestes qui sauvent aux accidentés de la route en demandant une formation systématique avant l'examen du permis de conduire, notamment via le PSAR (programme Premiers Secours aux Accidentés de la Route).

c- Une avancée dans la formation au permis de conduire

Grâce au succès rencontré par cette campagne « 300 vies » qui a su créer un terrain favorable d’écoute et de prise de conscience par les Pouvoirs Publics, le Parlement a, en avril dernier, adopté une proposition de loi en ce sens. L'ACMF se félicite de cette avancée et a à coeur d’oeuvrer pour renforcer toujours plus la solidité de toute la chaîne de secours.

Interview

Docteur Philippe Lauwick, Président ACMF, Secrétaire CFMT

Suite à la sensibilisation des Pouvoirs Publics sur l’urgence d’une formation aux gestes qui sauvent, quelles sont les prochaines étapes ?

L’ACMF milite de longue date pour qu’une formation aux premiers secours soit dispensée à l’ensemble des candidats au permis de conduire.

Il est en effet totalement effarant de constater que les premiers témoins sont souvent incapables de réaliser le geste simple qui devrait permettre le maintien en survie d’un blessé, dans l’attente de l’arrivée des secours. Il n’y a que quelques gestes, réalisables sans danger, si l’on a suivi une courte formation. Le nombre de morts évitables avait été estimé à 300. Si au regard des dernières évolutions de l’accidentalité et des secours ce chiffre peut paraître exagéré, il n’en demeure pas moins que l’enjeu reste important. Il ne faut pas négliger de plus l’impact en termes de prévention, car un conducteur formé aux premiers secours adopte le plus souvent une conduite moins dangereuse.

Renforcé dans nos convictions par un rapport de l’Académie Nationale de Médecine, nous avions, dans la dynamique du congrès « Route et Médecine 2012 », instauré une grande campagne médiatique et de mobilisation sur la toile avec l’aide de l’association des étudiants en médecine. C’était l’opération « 300 vies », qui connut un grand succès et un accueil très favorable de la part du public. D’autant que chacun perçoit que ces gestes peuvent aussi être utiles dans d’autres circonstances que l’accident de la route !

On peut donc dire que les mois qui suivirent ont été plongés dans une ambiance favorable et un climat réceptif, tant de la part de la population que du pouvoir politique. C’est ainsi que le 30 avril 2014, le Sénat adoptait une proposition de loi sur la formation pratique aux premiers secours dans la préparation du permis de conduire. Revue à l’assemblée nationale le 12 juin, cette proposition a été amendée et doit donc revenir au Sénat. Il était prévu que cela se fasse à l’automne mais nous sommes toujours dans l’attente. C’est dire que sur ce sujet, le soufflé retombe vite …

Le rapporteur de cette proposition de loi était le député de l'opposition Bernard Gérard. En commission des lois, il avait rappelé l’insuffisance des dispositifs existants. Ainsi, si la formation au PSC1 est obligatoire dans le cadre de la scolarité, seulement 20 % des élèves sont formés de manière effective par le système éducatif. Il a également rappelé que la sensibilisation aux premiers secours, d'ores et déjà prévue au permis de conduire par la loi de 2003, n'a jamais été mise en oeuvre faute de décret d'application. La proposition de loi adoptée par le Sénat était orientée vers une formation théorique réalisée par les moniteurs d'auto-école. C'est donc un texte plus ambitieux avec une obligation de formation pratique qui a été proposé.

Il faut néanmoins souligner, et une fois encore déplorer, le peu d’empressement du gouvernement pour ce projet. Si tous nos interlocuteurs reconnaissent le bien-fondé d’une telle formation, ils restent paralysés à l’idée d’alourdir la durée et le coût du permis de conduire. Ces arguments ne sont pas recevables ; le programme proposé par l’ACMF est fait pour une formation pratique, présentielle ou distancielle de moins de deux heures  et dont le prix serait de fait très modique (moins de 25 €).

C’est dire combien nous suivons ce dossier avec attention. Également, nous appelons de nos voeux la création d’un groupe de travail, composé d’experts, chargé de définir une fois pour toutes le contenu de la formation.

Le programme « Premiers Secours aux Accidentés de la Route » que nous avions retenu est bien entendu un socle de discussion qui reste à disposition et doit pouvoir sans problème être amendé ou complété aux vues des connaissances les plus récentes. Une seule chose compte à nos yeux : plus personne ne doit mourir au bord de la route avant l’arrivée des secours professionnels alors qu’un geste salvateur aurait pu être réalisé facilement par les témoins présents sur place.

4 - Zoom sur le 6e Congrès « Route et Médecine »

a- Présentation

Les 27 et 28 novembre 2014, l'Automobile-Club Médical de France (ACMF), avec le concours scientifique du Collège Français de Médecine du Trafic, en partenariat avec Renault et la MACSF (assureur des professionnels de la santé) accueille au Centre Eurosites George V (Paris) la 6e édition du Congrès « Route et Médecine » placée sous le haut patronage de Monsieur François Hollande, Président de la République, et le patronage de l'Académie Nationale de Médecine, l'Académie Nationale de Chirurgie, le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé, le Ministère de l’Intérieur, le Conseil National de l’Ordre des Médecins et la Délégation Interministérielle à la Sécurité Routière.

b- Publics concernés

Depuis 2004, ce Congrès biennal réunit pas moins de 300 à 500 spécialistes :

− Médecins généralistes, médecins du travail, urgentistes, rééducateurs ou experts de l’indemnisation,
− Professionnels de santé impliqués dans l’accidentologie,
− Managers de « personnels roulants »,
− Collectivités territoriales,
− Acteurs de l’automobile, de l’assurance et de la sécurité routière.

Ce Congrès s'adresse au plus grand nombre, à tous ceux concernés par la sécurité sur les routes.

c- Thèmes 2014 : Santé, mobilité et trafic

L’actualité sera au coeur des débats multidisciplinaires organisés pour cette 6e édition du Congrès « Route et Médecine » :

− La somnolence : véritable enjeu de sécurité routière ?
− Comment dépister et prévenir ?
− Les seniors : à écarter de nos routes à tout prix ?
− La conduite professionnelle, première cause d’accidents mortels du travail : comment agir ?
− Traumatologie routière : quoi de neuf ?
− La conduite automatisée : fantasme, gadget, solution ?
− Le permis à points

Ce Congrès est organisé en partenariat avec RENAULT et la MACSF, sous la Présidence du Professeur Alain-Charles MASQUELET, Membre Correspondant de l’Académie Nationale de Médecine, Membre de l’Académie Nationale de Chirurgie.

Plus d'informations sur le site internet de l'ACMF : http://www.acmf.asso.fr/medecine-du-trafic/congres-route-medecine-2014.html

5 – Focus sur une Institution : l'Automobile-Club Médical de France

a- Une association à but non lucratif

L’ACMF, créé par le Docteur André Soubiran, est, selon les mots de son président le Docteur Philippe Lauwick, « une aventure associative et automobiliste ayant pour but de promouvoir l'humanisme médical et l'entraide confraternelle depuis plus de 62 ans ».

b- Un ensemble complet de services d’assistance

L'ACMF propose à ses dizaines de milliers d'adhérents un ensemble complet de services d'assistance, innovants (l'ACMF a créé l'assurance dépannage sans franchise kilométrique) et parfaitement adaptés à leurs besoins (assurance 24h/24, 365 jours sur 365).

c- Un acteur majeur de la sécurité routière et de la médecine du trafic

Promouvoir la sécurité routière et la médecine du trafic ainsi que les déplacements sous toutes leurs formes est son autre cheval de bataille. L’ACMF et le CFMT sont des interlocuteurs reconnus de la communauté médicale et des Pouvoirs Publics. Animant de nombreuses formations, sollicité en tant qu’expert de ces problématiques, l’ACMF est aussi membre du Conseil National de la Sécurité Routière et son président, le Docteur Philippe LAUWICK préside aussi la commission « Alcool-stupéfiants-vitesse » de ce dernier.

d- Une centrale d’achats Coop Santé

Enfin, l'ACMF, soucieux de proposer de vrais services aux professionnels de santé dans tous les secteurs de leur vie personnelle et professionnelle, propose une centrale d'achats « Coop Santé » qui permet à ses utilisateurs d'obtenir des conditions exceptionnelles dans une multitude de secteurs marchands.

(1) http://www.preventionroutiere.asso.fr/Presse/Liste-des-communiques/Nouvelle-brochure-Les-seniors-au-volant

(2) Fildes et al. (1999)

(3) Les bilans annuels de la sécurité routière en France - http://www.securite-routiere.gouv.fr/la-securite-routiere/lobservatoire-national-interministeriel-de-la-securite-routiere/bilans-annuels/les-bilans-annuels-de-la-securite-routiere-enfrance

(4) Étude parue dans l'European journal of public health, auteurs : Sylvie Guérin, Agnès Laplanche, Ariane Dunant et Catherine Hill - http://www.franceinfo.fr/actu/societe/article/l-alcool-est-responsable-de-49-000-morts-en-france-par-etude-234457

Contact Automobile-Club Médical de France :

Docteur Philippe Lauwick
74 avenue Kléber
75116 Paris
Tél. : 01 47 04 31 30
E-mail : philippe.lauwick@acmf.asso.fr
http://www.acmf.asso.fr

Contact presse : PRPA

Damien Maillard
Ligne directe : 01 46 99 69 61
Standard : 01 46 99 69 69
Mobile : 06 80 28 47 70
E-mail : damien.maillard@prpa.fr
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