De la Sagrada Familia à la Tour Eiffel pour 45 € - Mercredi 17 Octobre 2018
• Un expert en GNV relève le défi de parcourir plus de 1 000 km de Barcelone à Paris en voiture alimentée au gaz pour évaluer sa consommation et son coût• Le coût total du carburant était de 45 € et deux ravitaillements ont été nécessaires• Conduire avec un véhicule GNV permet d’accéder aux villes européennes telles que Paris et Barcelone lorsque des mesures de restriction de circulation sont mises en places pendant les pics de pollution élevésA votre avis, que coûte un trajet en voiture de Barcelone à Paris ? Antonio Calvo, Responsable de la Mobilité Durable chez SEAT, a pris le volant d'une SEAT Leon 1.5 TGI pour parcourir plus de 1 000 km et calculer le coût du carburant pour arriver à destination. Le journal de bord ci-dessous détaille le voyage en voiture au gaz naturel comprimé jusqu'à la capitale française, où le Mondial de l'auto a ouvert ses portes cette semaine :
- Point de départ, la Sagrada Familia : Antonio Calvo part aux premières heures du jour du pied des marches de la basilique d'Antoni Gaudí avec les réservoirs pleins. Dès les premiers kilomètres du défi, l'expert constate que
« lorsque vous conduisez ce type de véhicule, la sensation est exactement la même qu'avec une voiture à essence. Vous ne ressentez aucune différence au niveau de la performance dynamique ou de la puissance ».-
Barcelone-Toulouse, pour 15 € : Antonio Calvo franchit la frontière avec la France et parcourt une distance de plus de 400 km sans s'arrêter, et ce à une vitesse moyenne de 120km/h. Il fait son premier stop pour faire le plein en quittant la ville de Toulouse. Lors du remplissage du réservoir, il commente que
« le processus est très simple, car l’embout universel vous permet de faire le plein comme d'habitude et comme dans n'importe quelle station-service ». Jusqu'à présent, il a simplement dépensé 15 euros et il lui reste environ 680 km à parcourir pour atteindre sa destination finale.
- Prochain arrêt, Limoges : En conduisant dans la campagne française, cet expert souligne que
« la conduite d'une voiture au gaz naturel réduit les émissions de CO2 de 25% par rapport à une voiture à essence, et les oxydes d'azote de 75% par rapport à un modèle diesel ». Antonio arrive à Limoges, où il s'arrête à nouveau pour faire le plein : « J'ai maintenant parcouru 684 km et dépensé 25 euros pour environ 24 kg de gaz », dit-il. Pour relever le défi, il doit parcourir toute la distance avec ce carburant alternatif. La voiture roule au gaz naturel comprimé par défaut, même si elle dispose également d'un réservoir d’essence. Elle ne bascule de l’un à l’autre que lorsque le gaz naturel comprimé est épuisé.
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Derniers 392 km jusqu'à la ville lumière : Antonio s’attaque à la dernière étape de son voyage, et en arrivant aux portes de la ville de Paris, il risque d’être confronté aux restrictions de circulation pour accéder au centre-ville pendant les pics de pollution de l'air. Avec une population de plus de deux millions d'habitants, cet expert rappelle que cette ville
« impose de plus en plus de restrictions aux voitures les plus polluantes. Mais comme je conduis cette voiture au GNV, je peux m'y rendre sans problème, même si la circulation était limitée aujourd'hui en raison des niveaux de pollution élevés. La mobilité au gaz naturel est considérée par l'UE comme étant efficiente du point de vue de l'environnement en raison de ses faibles émissions ».-
Mission accomplie au pied de la Tour Eiffel : dès son arrivée sur les Champs-Élysées, le Responsable de la Mobilité Durable dresse un bilan final de son voyage :
« J'ai parcouru une distance totale de 1 076 km et je n'ai dépensé que 45 euros (hors péage), ce qui représente une moyenne de 3,6 kg de gaz pour 100 km. L'économie en termes de coûts est certainement l'un des nombreux avantages du GNV. En fait, si j'avais fait le même trajet avec une voiture à essence, cela m'aurait coûté 50% plus cher, et 30% plus cher avec un diesel », conclut-il. Cet expert assure que les voitures au gaz naturel comprimé sont amenées à croître. Plus de 1,3 million de véhicules circulent déjà sur les routes européennes avec ce type de carburant, l'Italie étant le principal marché.
Le défi d'Antonio Calvo au volant d'une voiture au GNV coïncide avec le Mondial de l'Automobile de Paris pendant lequel SEAT a dévoilé la nouvelle Arona TGI, le premier SUV au monde à être équipé de ce carburant alternatif. Avec la Leon, l'Ibiza et la Mii, l'entreprise propose l'une des gammes les plus complètes de voitures fonctionnant au GNV.
SEAT est la seule entreprise qui conçoit, développe, fabrique et commercialise des voitures en Espagne. Membre du Groupe Volkswagen, la multinationale a son siège à Martorell (Barcelone), exporte 80% de ses véhicules, et est présente dans plus de 80 pays. En 2017, SEAT a réalisé un bénéfice après impôts de 281 millions d'euros, des ventes au niveau mondial de près de 470 000 véhicules et un chiffres d’affaires de plus de 9,5 milliards d’euros.
Le groupe SEAT emploie près de 15 000 professionnels et dispose de trois centres de production - Barcelone, El Prat de Llobregat et Martorell, où il fabrique les fameuses Ibiza, Leon et Arona. En outre, l'entreprise produit l'Ateca et la Toledo en République tchèque, l'Alhambra au Portugal et la Mii en Slovaquie.
La multinationale dispose d'un centre technique, qui fonctionne comme un centre de connaissances rassemblant 1 000 ingénieurs qui se concentrent sur le développement de l'innovation pour le plus grand investisseur industriel en R&D espagnol. SEAT dispose déjà des dernières technologies de connectivité dans sa gamme de véhicules et est actuellement engagée dans le processus de numérisation globale de l'entreprise pour promouvoir la mobilité du futur.
Source : SEAT Communications