La Toyota Yaris WRC prête à relever le défi de la surface mixte au rallye d’Espagne - Vaucresson, le 4 octobre 2017 Le TOYOTA GAZOO Racing World Rally Team va relever un défi inédit au rallye d’Espagne (5-8 octobre), l’unique manche du Championnat du Monde FIA des Rallyes disputée à la fois sur la terre et l’asphalte. Cette surface mixte fournira à la Yaris WRC un banc d’essai exhaustif pour sa première saison. La voiture a déjà remporté la victoire sur la neige en Suède aux mains de Jari-Matti Latvala et sur la terre en Finlande avec Esapekka Lappi. Elle a aussi progressé sur l’asphalte, comme en témoigne la dernière manche courue en Allemagne où Juho Hänninen s’est classé quatrième et où les trois pilotes ont remporté des spéciales.
Traditionnellement, l’épreuve espagnole du WRC se court sur les routes lisses et ultra-rapides de Catalogne, proches par leurs caractéristiques d’un circuit. Mais depuis 2010, ces spéciales sont précédées d’une journée sur la terre. Les équipes doivent ensuite adapter les voitures aux spécifications asphalte, lors d’une assistance de 75 minutes le vendredi soir.
Le rallye débutera jeudi soir par une cérémonie de départ au parc d’assistance de Salou. Il se poursuivra vendredi par trois spéciales empruntées à deux reprises, principalement sur terre, bien que les 38,95 km de Terra Alta comportent des sections d’asphalte. La journée de samedi comptera deux boucles de trois spéciales suivies d’une spéciale sur le front de mer de Salou, et celle de dimanche six spéciales.
Après le lancement d’EchoCam au rallye de Finlande, TOYOTA GAZOO Racing et son partenaire Microsoft proposeront sur place des lunettes de réalité mixte HoloLens, disponibles de jeudi à samedi sur le stand public de TGR au parc d’assistance.
Tommi Mäkinen, directeur de l’équipe
« L’Espagne sera pour moi une totale inconnue, car je n’ai jamais couru ce rallye sous sa forme actuelle, un mix de terre et d’asphalte. Personnellement, j’ignore ce qui nous attend mais, bien sûr, Jari-Matti connaît parfaitement les difficultés. La surface mixte exige un surcroît de travail de la part des ingénieurs et mécaniciens, ainsi que des équipements supplémentaires. Mais je suis certain que chacun est prêt et sait ce qu’il aura à faire quand les voitures arriveront à l’assistance pour changer toutes les pièces nécessaires. Nous avons bien progressé avec la voiture : j’espère donc qu’avec de nouveaux éléments et de nouvelles idées, nous montrerons encore de petites améliorations. »
Jari-Matti Latvala (Yaris WRC #10) « En Espagne, j’aime bien cette combinaison d’une première journée sur terre suivie de deux jours sur asphalte. Ce sont les meilleures routes d’asphalte du championnat – les plus proches de la qualité d’un circuit – et les spéciales sur terre sont très bien elles aussi. La semaine dernière, j’ai effectué deux journées d’essais préparatoires à l’Espagne : sur l’asphalte, nous avons surtout travaillé les suspensions et sur la terre, le différentiel. Le changement de surface demande plus de travail aux mécaniciens et ingénieurs. Quant à nous, nous devons changer de style de pilotage du jour au lendemain. La voiture a prouvé en Finlande qu’elle est assez rapide pour gagner sur la terre, et les performances étaient également au rendez-vous sur l’asphalte en Allemagne. Par conséquent, je pense que nous devrions être très compétitifs. »
Juho Hänninen, pilote (Yaris WRC #11) « La voiture a donné satisfaction aux essais, comme c’était le cas en Allemagne. Et nous comptons bien continuer sur la lancée en Espagne. Vendredi sera pour moi une journée difficile, car les spéciales reprennent exactement le tracé des dernières années et cela fait un bon moment que je n’ai pas participé à ce rallye. Il va donc falloir mettre le paquet pour être dans le coup. Mais, à moins qu’il ne pleuve comme l’an dernier, je ne pense pas que l’écart de temps sera trop grand. Et puis, il y aura de nouvelles spéciales samedi et dimanche, ce qui devrait remettre les pendules à l’heure. »
Esapekka Lappi, pilote (Yaris WRC #12) « L’Espagne est un rallye vraiment difficile, avec son mélange de terre et d’asphalte. Il est complètement différent de ceux auxquels nous sommes habitués. La partie sur terre me parait comparable au Portugal, mais les spéciales sur asphalte sont uniques en leur genre – les meilleures au monde à mon avis. Elles sont plutôt propres et lisses, moins sinueuses qu’en Corse et moins étroites qu’en Allemagne, donc un vrai plaisir au volant. J’ai hâte d’y être ! Nous avons connu des hauts et des bas en Allemagne mais, au final, nous avons fait jeu égal avec les autres en rapidité. Nous devrions faire de bonnes performances sur les deux revêtements. »