Comment la grâce et la puissance de patineurs artistiques ont inspiré le châssis du nouveau Lexus LC - Vaucresson, le 3 Août 2017 Vous imaginez peut-être qu'il existe un monde entre la grâce et la puissance de champions de patinage artistique d’une part, le comportement dynamique d’un coupé de luxe de l’autre ? Mais en fait, la maîtrise et l’équilibre qu’affichent ces sportifs ont été source d’inspiration lors du développement du châssis du Lexus LC.
Comme bien d’autres, Masahito Watanabe, l’ingénieur en chef adjoint chargé de la nouvelle plateforme GA-L (Global Architecture – Luxury) du modèle, est fasciné par le maintien, la vitesse et la précision de ces athlètes dans leurs chorégraphies. En les regardant évoluer, il a réalisé qu’il pouvait adapter la physique de gestion de la masse corporelle d’un patineur à la conception d’un châssis.
Ainsi, le nouveau LC profite de caractéristiques d’inertie optimales. En clair, chaque partie du châssis est étudiée pour offrir une répartition de poids idéale, gage d’une excellente agilité.
Comme l’explique M. Watanabe, « La position du centre de gravité est cruciale : elle se situe sur une ligne passant par le milieu de la carrosserie du LC, et tous les composants qui l’entourent sont allégés au maximum pour faciliter la rotation. Pour en comprendre le principe, imaginez un patineur qui fait la toupie : il tourne de plus en plus vite à mesure qu’il ramène les bras et les jambes, car il rapproche ainsi du centre les parties lourdes du corps. Ce sont les mêmes principes de centrage des masses que nous avons utilisés pour la nouvelle plateforme GA-L. »
Parallèlement, il était primordial d’abaisser au maximum le centre de gravité (le point au niveau duquel le poids du véhicule est réparti uniformément et équilibré de tous les côtés), afin d’offrir au coupé une stabilité irréprochable.
« Imaginez un verre de vin : » reprend Watanabe. « S’il est à long pied, le vin lui-même, plus lourd, se retrouve en hauteur et le verre risque davantage de se renverser qu’un modèle à pied court, plus stable. Il en va de même des véhicules : avec son centre de gravité haut perché, une fourgonnette au profil rectangulaire peut basculer dans un virage serré pris trop vite, ce qui n’est pas le cas d’une voiture de course, tassée près du sol. »
Mais le déplacement du centre de gravité et l’emploi de pièces allégées ne sont pas les seules particularités de cette nouvelle plateforme. Elle est née d’un châssis prototype créé à partir d’une Lexus GS – un laboratoire de recherche roulant, en quelque sorte. Affectueusement baptisé « Franken-GS » par l’équipe d’ingénieurs, ce proto a été testé sur des pistes d’essai nombreuses et variées afin d’évaluer sa tenue de route et sa maniabilité. Après des milliers de kilomètres et de multiples ajustements, la formule idéale a été trouvée.
« Nous avons fait appel au châssis de la GS car c’est une propulsion à moteur avant et ses dimensions étaient les plus proches de celles du futur LC, » explique M. Watanabe. « Il ne payait pas de mine, mais l’intérêt résidait dans sa finalité : nous aider à tester nos théories sur la gestion du poids. Nous avons constaté qu’il était possible d’améliorer sensiblement les performances de la plateforme en modifiant simplement les caractéristiques d’inertie. »
Ce travail a permis d’affiner la répartition avant/arrière du poids du LC à 51,4/48,6 %, de descendre son centre de gravité de 37 mm pour l’amener à 513 mm et d’améliorer son moment d’inertie en lacet. Traduction pour le conducteur : un châssis plus réactif et plus stable, des mouvements de caisse plus limités ainsi qu’une assiette plane et contenue en virage.
Les enseignements tirés de « Franken-GS » ont permis d’élaborer de A à Z un prototype opérationnel intégral de LC, équipé d’un moteur V8 implanté à faible hauteur derrière l’essieu avant.
Les ingénieurs ont ensuite étudié la position du conducteur, déplacée vers le centre du coupé, en position basse et avec un point de référence de la hanche proche du centre de gravité : ainsi, le conducteur a vraiment la sensation de faire corps avec la voiture.
Résultat : une nouvelle plateforme très rigide à propulsion arrière, au poids idéalement réparti et aux proportions d’un coupé sport. Une fois la carrosserie mariée au châssis, le centre de gravité a été encore abaissé par l’emploi de pièces allégées, notamment un toit en composite à base de fibre de carbone, des panneaux et composants en aluminium ainsi que des éléments en fibre de carbone dans l’habitacle. Tous ces détails font de la LC une GT d’une merveilleuse agilité.
« Au final, » conclut M. Watanabe, « Nous avons obtenu un véhicule remarquablement stable et équilibré en virage, qui minimise le tassement arrière et la plongée avant à l’accélération et au freinage, tout en fournissant une réponse directionnelle ultra-précise. La nouvelle plateforme GA-L est appelée à jouer un rôle majeur dans la refonte de l’image de marque Lexus et je suis convaincu qu’elle se fera une place à part dans le cœur des clients. »
Source : Information Lexus Presse France (R.P. 2017-120)