Mondial de l’automobile de Paris 2012 : Peugeot Onyx concept - samedi 15 septembre 2012 Peugeot présentera au Mondial de l’automobile de Paris qui ouvrira ses portes au public (du 29 septembre au 14 octobre 2012) un concept de supercar hybride. Baptisé Onyx, ce modèle sera dotée d’une motorisation combinant V8 HDi et moteur électrique pour un total de 600 chevaux.
Une robe affûtéeUne silhouette radicale … un sentiment intense naît dès le premier regard. La carrosserie affûtée interpelle par le contraste saisissant de ses matériaux et couleurs. Façonnées à la main par un maître-artisan, les ailes et les portières sont réalisées dans une feuille de cuivre pur. Poli miroir, ce métal ne recourt à aucun artifice pour se protéger. Il va donc évoluer en aspect au fil du temps, se patiner. Onyx vit ! Les autres panneaux de la carrosserie sont quant à eux en carbone, peint en noir mat.
Fendant l’air, toute en finesse, la face avant réunit la calandre verticale et des feux full LED, effilés et à la surface limitée au juste nécessaire. Le flux se sépare alors ; une partie pénètre au coeur de la voiture, s’écoulant à l’intérieur de la carrosserie et de la structure pour alimenter le moteur en air. L’autre partie du flux se propage, effleurant les flancs et le toit au double bosselage.
les feux arrière adoptent une signature lumineuse à trois griffes caractéristique de Peugeot. Ils supportent aussi de petites ailettes, qui orientent les flux supérieurs et latéraux. Ceux-ci se réunissent le plus loin possible de la carrosserie pour diminuer les perturbations. Avec un Cx de 0,30, l’empreinte aérodynamique d’Onyx est inversement proportionnelle à son empreinte visuelle.
Onyx intègre le présent en rendant hommage à RCZ par son pavillon à double bosselage et ses arches aluminium. En toute transparence, révélant la structure en carbone et l’habitacle, le vitrage et le pavillon sont réalisés en PMMA, polyméthacrylate de méthyle. Fermant le cocon, ils garantissent aux occupants une protection optimale grâce à leur nano-structure ultra-résistante.
Un supercar performantL’ossature de la voiture est une pièce innovante, développée grâce au savoir-faire de Peugeot Sport et de la Direction de la Recherche et du Développement du Groupe. En carbone monolithique, cette structure centrale est constituée de seulement 12 pièces. Elle intègre les brancards avant et arrière, ce qui permet de supprimer les platines rapportées.
La raideur torsionnelle et la masse de la structure sont alors optimisées, cette dernière étant mesurée à 100 kg à peine. Boulonnés à la coque en carbone, le moteur V8 hybride HDi FAP de 3,7 litres et les trains roulants sont empreints de l’expérience de Peugeot Sport, acquise et validée sur les pistes du monde entier.
Refroidi par des conduits prenant naissance sur le pavillon via des prises NACA, le V8 transmet ses 600ch aux roues arrière via une boîte séquentielles à 6 rapports. Cette puissance exploite idéalement des proportions compactes : 4,65 m de long, 2,20 m de large, 1,13 m de haut et seulement 1 100 kilos.
Chaussées de pneumatiques spécialement développés par Michelin, en 275/30 à l’avant et 345/30 à l’arrière, les jantes de 20’’ voient leur moyeu maintenu à la structure par une double triangulation et une suspension in-board, à l’avant et à l’arrière.
Intelligente, la technologie HYbrid4 récupère l’énergie cinétique normalement perdue durant les phases de freinage. Stockée dans des batteries lithium-ion, cette énergie est ensuite restituée automatiquement lors des accélérations, boostant la puissance de 80ch supplémentaires. La gestion de cette fonction est transparente pour le conducteur, comme celle du moteur qui a représenté un véritable défi. Les motoristes ont en effet eu à rendre exploitable sur route un moteur qui, en compétition, fonctionne dans une plage extrême.
Avec moins de 2 kg par cheval, Onyx atteint les hautes performances sans altérer la pureté et l’élégance de son style. Pour cela, Onyx est équipé d’un fond plat en carbone, qui crée un puissant effet de sol. Ainsi, les éléments aérodynamiques ont pu être limités au strict minimum, par des extensions de la structure en carbone et par l’aileron mobile, qui charge le train arrière lors des phases de freinage. Celui-ci est assuré par quatre disques carbone de 380 mm à l’avant et 355 mm à l’arrière.
Un poste de conduite innovant pour expérience inéditeInterface entre la carrosserie et l’habitacle, les portes offrent un accès aisé grâce à leur cinématique en deux mouvements. A l’ouverture, la peau extérieure en cuivre se sépare de la contre-porte, se dégage latéralement de quelques centimètres avant de pivoter autour de son axe de rotation.
L’habitacle est baigné d’une atmosphère claire, naturelle, du sol au ciel de toit. Par sa conception, il engage une réflexion sur l’intuitivité et les matériaux. Comme la carrosserie, il est économe en matière, ne gardant que celle utile à la réalisation des pièces et à leur tenue. Il en ressort un habitacle évident, au plus près des occupants.
Composé de feutre, compressé et étiré, l’habitacle est modelé en un écrin d’un seul tenant, sans couture ni raccord. Il crée autour des occupants un véritable cocon qui, enchâssé dans la structure en carbone apparente par endroits, remplit les fonctions autrefois assurées par plusieurs pièces : insonorisant, sol, console haute, pavillon, sièges baquet.
Les occupants font corps avec une pièce homogène, qui permet en plus de réduire la masse. Leur confort sportif a été intégré avec l’insertion de mousses, sous le feutre, au niveau des zones de contact avec le corps. Chaud et doux, le feutre est issu d’une tradition ancestrale. Obtenu à partir de laine bouillie, aux fibres entrecroisées, ce matériau est totalement recyclable et est un excellent isolant thermique. En plus, améliore la qualité de l’air environnant en le déshumidifiant.
A bord, le conducteur trouve chaque commande, sans avoir besoin de quitter la route des yeux pour la chercher. Le petit volant à la jante en feutre tombe naturellement sous les mains et procure une sensation d’agilité immédiate. Sur son moyeu en carbone, les commandes en aluminium pilotent les fonctions d’Onyx, tandis que des palettes commandent la boîte de vitesses.
La planche de bord est réalisée dans un « bois » d’un nouveau type, le Newspaper Wood. Il est produit à partir de journaux usagés, assemblés et compressés pour créer de nouvelles billes dans lesquelles sont réalisées les pièces. L’illusion est parfaite avec des veines, qui parcourent la surface. Mais une lecture plus attentive en révèle le secret avec l’apparition de caractères d’imprimerie.
La planche de bord accueille le combiné en position tête haute. Sur le contour du combiné, le régime moteur et la vitesse sont indiqués par des pièces métalliques, apparaissant ou disparaissant à la manière des touches d’un piano. Le fonctionnement de la motorisation hybride est quant à lui indiqué par les écrans numériques.
Sur le pavillon est installée une palette de toggle switches en aluminium, dont le démarrage du moteur. Juste derrière celle-ci, une lame affiche les images des caméras de rétrovision : deux situées dans les rétroviseurs, la troisième, panoramique, dans le bandeau arrière.
Egalement en feutre, la console célèbre le savoir-faire de l’artisanat avec un chef d’oeuvre : une pièce en cristal, réalisée par un maître-souffleur. Il s’agit du réservoir, dont le niveau est indiqué sur la face supérieure par de fines ciselures. Mais il contient également dans une enveloppe interne l’essence de ce supercar, son esprit. Diffusé dans l’habitacle par les aérateurs, ce parfum restitue l’osmose des matières utilisées.
Enfin, la console reçoit les commandes de climatisation bi-zone, réalisées dans un barreau d’aluminium, simplement tourné, fraisé puis réassemblé. La beauté de cet intérieur et des routes avalées est enregistrée par une caméra installée entre les appuis-tête. Le film est ensuite restitué sur une tablette tactile, insérée dans la planche de bord face au passager et servant d’interface pour l’infotainment de la voiture.
Source : Communiqué de Presse Peugeot