La Coccinelle Dune adapte la philosophie des Dune Buggy aux temps modernes - Vendredi 3 Juillet 2016- Esthétique de crossover : design tout-terrain, carrosserie surélevée et jantes de 18"
- Modèle lifestyle : intérieur et extérieur raffinés avec équipements de série exclusifsPrincipaux aspects – la Coccinelle Dune en bref 1. Avec son design tout-terrain, la Beetle Dune rejoint les légendaires Dune Buggy des années 60 et 70.
2. La Beetle Dune est proposée dès son lancement en versions Coupé et Cabriolet.
3. La couleur « Sandstorm Yellow Metallic » a été créée pour la « Dune ».
4. Les caractéristiques tout-terrain sont optimisées grâce à une protection de la carrosserie entourant le véhicule, à une garde au sol relevée et à des jantes de 18".
5. Les rayons des jantes en alliage léger « Canyon » peuvent être commandés en option dans la couleur « Sandstorm Yellow Metallic ».
6. Équipements de série : régulateur de vitesse, détecteur de pluie, rétroviseur intérieur avec dispositif anti-éblouissement automatique, ParkPilot, aide au démarrage en côte.
7. Cinq moteurs turbo (TSI et TDI) efficients sont disponibles, couvrant une plage de puissance allant de 105 ch (77 kW) à 220 ch (162 kW).
8. App-Connect intègre les smartphones Apple et Android.
9. Invention américaine : le New York Times est le premier média à avoir utilisé dans les années 30 la désignation « Beetle ».
10. Le concept exclusif de la Beetle Dune s’inscrit dans la lignée des modèles lifestyle de Coccinelle initiée il y a 77 ans.
Positionnement et résumé Dans les années 60 et 70, les légendaires Dune Buggy véhiculaient partout dans le monde un sentiment d’été permanent. C’est une invention californienne devenue une mode en Europe également. Ce sentiment unique est aujourd’hui ravivé avec le modèle de crossover Coccinelle Dune. Disponible en versions Coupé et Cabriolet, la « Dune » rend l’été agréable et l’hiver meilleur. Elle est dotée d’imposants inserts décoratifs sur la carrosserie et de larges pneus dans le style des Dune Buggy. Ici personnalisation est synonyme de raffinement. Et c’est pourquoi la « Dune » est dotée à l’intérieur comme à l’extérieur d’équipements exclusifs. Elle s’inscrit ainsi dans la lignée initiée chez Volkswagen avec les Coccinelle Cabriolet de Hebmüller et de Karmann. En 1949 déjà, il y a 77 ans, ces versions à toit ouvert de la Coccinelle démontraient qu’il est possible de produire un modèle lifestyle très osé, y compris sur la base de technologies de production en grande série. Sur ce point rien n’a changé depuis. Pour Volkswagen, la Coccinelle Dune marque un point de départ : toute la série de modèles doit à l’avenir constituer un hommage très particulier au plaisir de conduire. Quelle automobile pouvait mieux que la Coccinelle, la voiture la moins conventionnelle du passé, du présent et du futur, remplir cette mission ?
Une voiture comme art de vivre. Lorsque l’on choisit une Coccinelle Dune, véhicule développant entre 105 ch (77 kW) et 220 ch (162 kW), on achète plus qu’une voiture. C’est un art de vivre que vient sceller la signature au bas du contrat d’achat. C’est la liberté de se déplacer autrement. Et ce d’autant plus lorsque la « Dune » est commandée dans la couleur « Sandstorm Yellow Metallic » spécialement conçue pour elle. « Beetle », « Dune », « Sandstorm Yellow Metallic » : voilà beaucoup d’anglicismes pour une voiture allemande. Mais c’est bien ainsi, la Coccinelle étant depuis longtemps un globetrotteur. Imaginée et développée en Allemagne, fabriquée et adoptée au Mexique, adorée en Asie, en Europe et depuis toujours aux États-Unis. C’est d’ailleurs là que le Dune Buggy a été inventé, et ainsi la deuxième partie du nom de la Coccinelle Dune ; mais c’est également de ce pays que vient la première partie de la désignation : « Coccinelle ». Ce fut le New York Times qui surnomma la Volkswagen « shiny little beetle » dans un article du 3 juin 1938.
Une « Dune » au premier coup d’oeil. La Coccinelle Dune est un modèle à part dans la série des Coccinelle. Le modèle crossover se reconnaît en une fraction de seconde à sa garde au sol relevée (avec trains roulants pour chaussées déformées), à sa voie plus large, aux passages de roues et bas de caisse noirs élargis, aux jantes 18" en alliage léger de type « Canyon », aux pare-chocs spécifiques avec diffuseurs à l’avant et à l’arrière, aux revêtement des bas de caisse et aux monogrammes « Dune » sur la silhouette. C’est un crossover des temps modernes, à traction avant et efficient, robuste comme le Dune Buggy de l’époque, raffiné comme les modèles de Hebmüller et Karmann.
Carrosserie aux allures de baroudeur Partie avant. La partie avant largement revue apparaît par conséquent très impressionnante. Les principaux traits stylistiques légendaires et les phares ronds typiques ont été conservés. L’exceptionnel éclairage des phares bi-xénon avec feux diurnes à LED est disponible en option. Le bouclier avant revêt un aspect viril : une large entrée d’air centrale avec une grille noire en nid d’abeilles rehausse le style. La grille est intégrée dans un cadre argenté. De part et d’autre de l’entrée d’air centrale se trouvent deux garnitures noir mat. Elles abritent les clignotants (d’autres clignotants sont intégrés aux rétroviseurs extérieurs), ainsi que les phares antibrouillard de série et les feux de virages. Au-dessus, une autre entrée d’air sous le capot moteur caractérise la Beetle Dune.
Silhouette. À côté de tons plus clairs, les inserts décoratifs tout-terrain noirs sont particulièrement bien mis en valeur, apparaissant comme des éléments forgeant la silhouette de la Beetle Dune. Les élargissements de passages de roue ayant un rayon extérieur et un rayon intérieur témoignent de la perfection du détail. Ils transmettent d’une part une impression robuste et forment d’autre part une unité harmonieuse avec le design charismatique des ailes inimitables de la Beetle. Les passages de roues se poursuivent dans les élargissements périphériques de la carrosserie. En outre si l’on considère la silhouette, les baguettes noires latérales (marchepied stylisé « Coccinelle ») et les bas de caisse argentés soulignent le design de crossover. Au-dessus des revêtements de porte noirs se trouve une double bande noire (blanche si la peinture est noire), qui se prolonge à l’avant, intégrant le monogramme « Dune ». Les baguettes des vitres latérales en aluminium anodisé témoignent du raffinement.
Partie arrière. Trois éléments dominent la partie arrière : le grand becquet, les nouveaux feux arrière à LED (de série) introduits sur la Beetle Dune et les pare-chocs également remaniés. Le becquet arrière, noir brillant sur le dessus et peint dans la couleur du véhicule vers le bas, optimise l’appui aérodynamique sur l’essieu arrière. Le pare-chocs souligne le caractère tout particulier de la Beetle Dune. La partie derrière la plaque d’immatriculation (avec éclairage LED si les phares xénon sont retenus) et la partie inférieure sont réalisées couleur noir mat. Un diffuseur argenté a été intégré en dessous.
Couleurs et dimensions. La Beetle Dune peut être commandée en sept coloris différents. Les couleurs « Sandstorm Yellow Metallic » et « White Silber » sont nouvelles au catalogue. Les coloris « Dark Bronze Metallic », « Noir », « Pure White », « Platinum Grey Metallic » et « Deep Black nacré » sont par ailleurs disponibles. Les rayons des jantes 18" en alliage léger de type « Canyon » (pneus 235/45), brillants par défaut, peuvent en option être peints couleur « Sandstorm Yellow Metallic ». Les surfaces intérieures des roues sont toujours noires. Les diffuseurs avant et arrière, les coques de rétroviseurs extérieurs et les seuils de porte élargis sont peints en « Reflet d’Argent ». Enfin et surtout, la version Coupé peut être commandée avec une peinture bi-ton avec un toit noir ou avec un toit panoramique entrebâillant/coulissant teinté, également encadré de noir. La Beetle Dune Cabriolet est dotée par défaut d’une capote souple noire. Comme mentionné, les revêtements de porte, les entrées d’air ainsi que les inserts décoratifs tout-terrain autour du véhicule sont également en noir. Ces derniers élargissent la carrosserie de 14 mm au total. La Beetle Dune se caractérise en outre par une voie élargie de 7 mm à l’avant et de 6 mm à l’arrière. La garde au sol a été augmentée d’exactement 10 mm.
Habitacle d’une légende Les couleurs « Sandstorm Yellow » et « Noir » dominent. La Beetle est différente. Elle l’a toujours été. Et c’est aussi vrai pour son habitacle. À commencer par le pare-brise, relativement droit, qui rappelle l’époque des voitures anciennes. Mais il y a aussi le « dash pad » (partie supérieure du tableau de bord), qui rassemble les technologies les plus innovantes, les éléments de commande laqués et une boîte à gants typique des Coccinelle avec refroidissement par air. Et puis les instruments complémentaires en option en haut sur le tableau de bord, constituant une passerelle avec les voitures de sport. Il y a du confort et de l’espace pour quatre personnes. Cet habitacle a été encore plus personnalisé pour la Beetle Dune. Trois caractéristiques dominent ici par leur couleur : le « dash pad » peint de série couleur Sandstorm Yellow Metallic », y compris les contreportes (« Noir » brillant en relation avec la couleur extérieur « Dark Bronze Metallic ») ; les anneaux des cadrans des instruments principaux et secondaires également réalisés couleur « Sandstorm » ; les surpiqûres contrastantes des sièges (y compris de l’accoudoir central), du volant cuir (avec le logo « DUNE »), de la poignée du frein à main et du pommeau de levier de vitesse, dont la couleur « Curry » est assortie. Les surpiqûres des tapis de sol textiles sont réalisées dans le même ton. Les deux couleurs, « Sandstorm » et « Curry » sont particulièrement marquées, étant donné que tous les autres éléments sont réalisés soit en noir, soit avec un aspect aluminium. Les sièges (bande centrale en tissu, motif « Global »), les revêtements de porte, les montants de toit et le pavillon comptent parmi les éléments noirs de l’habitacle.
Équipements supplémentaires. Parmi les riches équipements intérieurs et fonctionnalités de la Beetle Dune, viennent s’ajouter par rapport à la finition « Design » déjà raffinée (avec de la climatisation) et dans une fin de personnalisation esthétique : la commutation automatique des feux de route (avec feux diurnes, « Leaving home » et la fonction « Coming home » manuelle), des sièges Sport avec soutien lombaire à l’avant, des sièges chauffants à l’avant, des miroirs de courtoisie éclairés, deux lampes de lecture à l’avant (à éclairage indirect), le régulateur de vitesse, le rétroviseur intérieur avec dispositif anti-éblouissement automatique, le détecteur de pluie, les buses de liquide lave-glace chauffées, ParkPilot et l’aide au démarrage en côte. En outre, les sièges Sport en cuir (type « Vienna ») couleur « Noir Titane » sont disponibles en option.
Systèmes d’infodivertissement Apple et Google sont à bord. Toutes les Beetle, y compris la Dune, quittent l’usine mexicaine de Puebla pour l’Europe, équipées de série d’un système d’infodivertissement Composition Colour » de 5". Les systèmes de 6,3" « Composition Media » et « Discover Media » (avec la navigation) sont disponibles en option. Les trois variantes font partie de la dernière génération de la plateforme modulaire d’infodivertissement (MIB). Pour les deux systèmes d’infodivertissement de 6,3", Volkswagen offre App-Connect et donc « MirrorLink™ », « Android Auto™ » (Google) et « CarPlay™ » (Apple). Si le système « Discover Media » est retenu, divers services en ligne (Car-Net « Guide & Inform ») sont de plus disponibles en option. Un système audio haut de gamme de 400 W du fabricant américain Fender est associé sur la Beetle Dune aux systèmes « Composition Media » et « Discover Media ».
Moteurs et transmission Volkswagen propose cinq motorisations Euro 6 pour la Beetle Dune : trois moteurs essence (TSI) et deux moteurs diesel (TDI). Il s’agit de moteurs quatre cylindres à injection directe avec suralimentation par turbocompresseur. Le système start/stop avec récupération d’énergie au freinage et une boîte mécanique à 6 vitesses sont toujours de série à bord. Les moteurs TSI développent respectivement 105 ch (77 kW), 150 ch (110 kW) et 220 ch (162 kW), tandis que les TDI libèrent 110 ch (81 kW) et 150 ch (110 kW). À l’exception du TDI de 110 ch, tous les moteurs peuvent être couplés à une boîte automatique à double embrayage (DSG) à 6 ou 7 rapports.
Focus sur l’héritage des modèles lifestyle
77 ans de modèles lifestyle basés sur la Coccinelle et la BeetleL’ère des modèles lifestyle de la Coccinelle a commencé en 1949 avec deux cabriolets
La Beetle Dune transpose l’idée des Dune Buggy et l’art de vivre associé dans les temps modernesDe la « Hebmüller » et de la « Karmann » jusqu’à la « Dune » Le succès de Volkswagen est étroitement lié à une voiture : la Coccinelle, aussi appelée Beetle. Son concept, son design et son charisme ont fait de la petite Volkswagen, durant des décennies, l’un des véhicules ayant le plus de succès sur la planète. Depuis le commencement, la Coccinelle n’est pas seulement une voiture robuste de tous les jours, mais également, dans certaines versions, un modèle lifestyle. L’aventure a débuté à la fin des années 40 avec les extraordinaires Coccinelle Cabriolet de Hebmüller et de Karmann. Toutes les deux sont aujourd’hui considérées comme les premiers modèles lifestyle compacts. Plus tard, une série toute particulière basée sur la Coccinelle fit son apparition avec les légendaires Dune Buggy. Les gènes de la Beetle Dune remontent à l’époque des premières Coccinelle Cabriolet et des Buggy. En voici une rétrospective:
Naissance du Volkswagen lifestyle. Heinrich Nordhoff, le premier Directeur de Volkswagen, reprend le projet de Ferdinand Porsche de proposer une Coccinelle sous la forme d’un cabriolet en la faisant ainsi devenir un véhicule lifestyle. Deux fabricants renommés de carrosserie l’aident dans ce projet : Hebmüller & Söhne de Wülfrath et Wilhelm Karmann KG d’Osnabrück. Les deux entreprises développent plus ou moins parallèlement un modèle à toit ouvert de la Volkswagen.
Hebmüller. Hebmüller présente dès 1948 à Wolfsburg le prototype d’une Coccinelle Cabriolet avec une capote complètement escamotable et des formes arrière aux courbes élégantes. Réutilisant le maximum de pièces de la limousine, le cabriolet accueille deux adultes à l’avant et deux enfants sur des sièges d’appoint. Les dirigeants de Volkswagen apprécient ce qu’ils voient et réalisent une commande initiale de 2 000 exemplaires. Le cabriolet de Hebmüller arrive sur le marché le 1er juillet 1949. La demande est énorme. Mais le 23 juillet 1949 un grand incendie sur les sites de production de Wülfrath vient stopper cette lancée. Les moyens financiers de Hebmüller sont insuffisants pour financer la reconstruction des sites de production achevée en 1951. Malgré un carnet de commande fourni, l’entreprise doit fermer en 1952. Seuls 696 exemplaires du beau cabriolet ont été fabriqués. Les 15 derniers sont assemblés jusqu’en février 1953 par le concurrent Karmann à partir des pièces restantes.
Karmann. Wilhelm Karmann développe dès 1946 le tout premier cabriolet. D’autres prototypes suivent jusqu’en 1949. La Coccinelle à toit ouvert Karmann arrive sur le marché le 1er juillet 1949 parallèlement au cabriolet de Hebmüller. À la différence du cabriolet de Hebmüller, qui comporte deux vitres latérales, le « modèle à quatre vitres » de Karmann comporte quatre véritables sièges et par conséquent une capote reposant sur l’arrière lorsqu’elle est repliée. Elle devient un best-seller. Début avril 1950 sort déjà le 1000e cabriolet de la chaîne de production d’Osnabrück. La production est augmentée et le seuil des 10 000 exemplaires produits est franchi en 1952. La Coccinelle Cabriolet a fait sa place. La Coccinelle à toit ouvert a été produite pendant trois décennies, jusqu’au modèle 1303 S. Fabriquée à 331 847 exemplaires, elle est un des cabriolets les plus vendues de son époque.
Carrosseries et tuning. Les modèles lifestyle de carrosserie comme ceux de Beutler, Dannenhauer & Stauss, Drews, Enzmann, Ghia Aigle, Rometsch ou Wendler, montrent par ailleurs à quel point le marché des Coccinelle haut de gamme est important en Allemagne et en Europe de l’ouest durant les Trente Glorieuses. La société Volkswagen elle-même met en lumière le potentiel de la Coccinelle avec des modèles sportifs dans le style de la « voiture de course jaune et noire », la GSR 1303 S. Les spécialistes du tuning comme Theo Decker, Oettinger ou le garage Nordstadt (Artz) à Hanovre, pour n’en citer que quelques-uns, misent également sur son dynamisme. Il résulte de ces versions lifestyle courageuses et variées une diversité de modèles inégalée à cette époque.
Jolly. Dans la série des Coccinelle insolites, on ne peut pas ne pas citer un exemplaire unique de Karmann. Il apparaît en 1960 sous le nom de « Jolly », d’après un dessin de Ghia. Cette voiture de plage turquoise se passe de portes et du toit pliant classique. À la place, un toit à baldaquin avec des franges tout autour faisant de l’ombre, et de légers fauteuils en osier invitent au voyage, entre le quai et le bar de la plage. Les 30 ch du moteur à plat suffisent amplement à motoriser la corbeille de plage roulante.
Buggy américain. Puis l’aventure se poursuit outre-Atlantique,aux États-Unis. La petite Coccinelle y est ici depuis longtemps une célébrité. En matière de lifestyle, c’est à nouveau en Californie que les tendances du moment naissent. À partir des années 50, des pilotes amateurs se sont livrés ici à des duels sur les dunes de sable et sur les plages du Pacifique, avec des carrosseries bricolées et des moteurs V8 à l’arrière. Des véhicules basés sur un châssis de Coccinelle, équipé d’arceaux de protection et d’un réservoir derrière les sièges, font bientôt concurrence aux pilotes des V8 des plages. Cette perspective donne à Bruce Meyers, jusqu’alors impliqué dans la fabrication de bateaux et de surfs, l’idée d’une carrosserie légère en fibre de verre. En 1964, cet Américain présente son premier modèle : un objet rouge vif baptisé « Old Red ». Il va écrire l’histoire de l’automobile sur les dunes de Pismo Beach, un lieu à l’ambiance décontractée situé entre San Francisco et Los Angeles. Ingénieur, artiste, constructeur de bateaux et surfeurs, Meyers apporte la parfaite combinaison entre expérience et vocation pour créer un nouveau type de véhicule, qui sous le nom générique de « Dune Buggy » ou « Beach Buggy », va bientôt séduire des centaines de milliers de personnes. Même Steve McQueen, le « King of cool » craque pour le Buggy dans le film « Thomas Crown ».
Buggy européen. En Allemagne, la société Rudolf Kühn KG de Hambourg fait office de pionnier en 1968. Mais les amateurs du Buggy HAZ de la région doivent d’abord laborieusement obtenir une autorisation de circulation pour chaque véhicule. Alors qu’aux États-Unis, la Volkswagen devient encore plus culte sous la dénomination « Choupette » dans le film à succès de Disney « Un amour de Coccinelle », la vague du Buggy atteint définitivement le Vieux Continent au début des années 70. Cette percée est en partie due à trois rédacteurs du magazine « Gute Fahrt ». L’équipe de passionnés de Buggy décroche la très convoitée homologation de type TÜV en Allemagne et obtient parallèlement le soutien de Karmann pour la production et l’assemblage du « Karmann GF Buggy ». Tous les Buggy immatriculés en Allemagne profitent par la suite de cette homologation de type TÜV. Beaucoup d’autres fabricants arrivent sur le marché jusqu’à l’apogée du « Buggy boom » dans les années 80. L’un des plus célèbres est le Belge Apal.
Concept-car New Beetle Dune. Jusqu’à présent, aucune autre voiture ne reflète aussi bien l’atmosphère des années 60 et 70 que le Dune Buggy. Et c’est justement ce sentiment que Volkswagen ravive au salon automobile de Los Angeles pour le nouveau millénaire. Tout comme les légendaires Buggy, le concept-car New Beetle Dune, dévoilé en 2000 en Californie, doit conduire ses passagers partout où les routières pures ne peuvent pas accéder. Le toit à ouverture variable de la Dune répond au désir de soleil, de mer et de vent. Grâce à la structure en plastique laissant passer la lumière de la capote au ton jaune chaud, il naît, lorsque celle-ci est dépliée, la sympathique sensation d’être assis sous un vélum. À l’inverse, lorsque le toit est ouvert, la Dune transmet une sensation toute particulière de la conduite à l’air. En 2000, la Dune comme crossover du futur est encore trop en avance sur son temps.
Concept-car Beetle Dune. La boucle est bouclée en 2014 : Volkswagen présente au North American International Auto Show de Détroit un deuxième concept-car Dune. Cette fois, la nouvelle Beetle forme la base d’un crossover lifestyle des temps modernes. Ce concept-car aussi, fait son effet. Car il allie de manière conceptuelle le monde des premiers Dune Buggy avec celui des SUV actuels. Un mélange avant-gardiste aujourd’hui recherché partout dans monde. Dans les prochains mois, l’équipe de développement va transposer le concept de l’étude Volkswagen à la production en série presque sans apporter de modification. Au printemps 2016, la production du coupé et du cabriolet est en cours et boucle ainsi, 77 ans après le lancement des de Hebmüller et de Karmann, la boucle des modèles lifestyle basés sur la Coccinelle et la Beetle.